Grundig historique allemand
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Un peu d'histoire sur la naissance des autoradios Grundig.


L'entreprise Grundig, fondée en 1948 par Max Grundig en Allemagne, a en fait débuté dès 1930 sous l'appellation RVF. Elle s'est ensuite diversifiée pour fabriquer des autoradios dans les années 1950-1960, devenant populaires en Europe grâce à leur qualité sonore et leurs innovations technologiques. Ils ont été parmi les premiers à proposer la recherche automatique des stations de radio et la stéréophonie. Les autoradios Grundig ont acquis une réputation de qualité et de haut de gamme. Au fil des décennies, Grundig a élargi sa gamme de produits pour répondre à la demande croissante liée à l'essor de l'industrie automobile.

L'autoradio exposé à votre droite, sans capot, est l'autosuper allemand AS 53 UKW de 1953, le tout premier appareil doté de la radio FM (en mono, bien entendu). Il était déjà proposé en équipement d'origine pour des voitures emblématiques comme les coccinelles Volkswagen, ainsi que d'autres modèles tels que les OPEL Olympia ou Kapitan. Son châssis, robuste comme un coffre blindé, abritait huit tubes électroniques. Disponible en versions 6 ou 12 volts, il ne nécessitait pas de boîtier d'alimentation externe, tout en délivrant une puissance de sortie mono de 5 watts, le tout pour un prix de 398 DM.

Vous pouvez consulter ici l'histoire détaillée de la marque au trèfle ou lire son résumé en PDF.

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Car audio

Mise à jour du 09/11/23

1951. Car audio Allemagne.

Ce modèle AutoSuper 248 était doté d'un châssis à 5 tubes compatible en 6 ou 12V et pesant 2,2 kg. Malgré son équipement généreux, il se limitait aux petites ondes. Ce modèle fut l'une des premières montes chez Opel puis chez Volkswagen.

Les GRUNDIG Revues

L'Autosuper AS 52 se limitait lui aussi aux petites ondes. Avec seulement 4 puis 5 tubes et une compatibilité tant en 6 volts qu'en 12 volts, cet autoradio était l'un des derniers à être livré avec un boîtier d'alimentation externe imposant.

1952. Car audio Allemagne.

1953. Car audio Allemagne.

L'AS 53 UKW était le premier autoradio à recevoir la FM (mono) en supplément des petites ondes. Un gros effort sur l'intégration permettait de se passer d'un boitier d'alimentation externe encombrant. Il a existé également un AS 53 sans FM.

1973. Car audio Allemagne.

L'info trafic existait déjà en Allemagne et les claviers "Statofix" ou encore "Statomat"  équipaient certains modèles. Un service d'échange d'appareil en cas de panne était même proposé.

  

1978.79. Car audio Allemagne.

Grundig insistait sur son avancée dans le domaine de la résilience dynamique des soudures (meilleure fiabilité face aux vibrations). Un nouveau créneau était trouvé grâce à la CB (Citizen Band), avec son intégration dans l'autoradio.

1974. Car audio Allemagne.

La publicité affirmait que cette gamme d'autoradios pléthorique était insensible aux chocs, et on pouvait apprécier l'excellente sensibilité et sélectivité des tuners de l'époque.

  

1980. Car audio Allemagne.

Les autoradios à k7 connaissaient une popularité croissante, tandis que la stéréo devenait l'option privilégiée lors des longs trajets avec maintenant la HIFI à bord (égaliseur + amplificateur externes). En parallèle, le contrôle automatique de fréquence (AFC) se perfectionnait en FM.

1981.82. Car audio Allemagne.

Les autoradios se modernisaient avec l'introduction de microprocesseurs, tandis que les afficheurs à LED rouges ou vertes devenaient la norme. Le traditionnel clavier "statomat" était progressivement remplacé par des présélections à mémoire électronique.

1990. Car audio France.

Le HAD, une réception HF améliorée, s'intégrait dans les appareils. Le DSS (Double Security System) dissuadait les voleurs grâce à un code secret et une façade détachable après avoir connu les autoradios amovibles. L'ampli BF pouvait atteindre 4x40 watts max.

1982. Car audio Allemagne.

Les afficheurs abandonnaient petit à petit les LED au profit de la technologie LCD. L'amplifificateur BF puissant (4x15 watts) était désormais intégré à l'autoradio, et le lecteur k7 haut de gamme autoreverse était entièrement motorisé.

1993. Car audio France.

Grundig France proposait deux amplis surpuissants : le PA 120 (2x60W max) et le PA 240 (4x60 Watts max), capables de décoller un pare-brise. Pour atteindre ce niveau sonore, un convertisseur de tension interne conséquent était obligatoire, mais pas toujours fiable.

1991.92. Car audio France.

Naissance du premier chargeur CD MCD 10 qui pouvait être contrôlé par certains autoradios de la gamme. Le RDS permettait enfin l'affichage des stations, et grâce au Vario couleur, il pouvait passer du rouge au vert pour s'adapter à tous les tableaux de bord tel un caméléon.

1994. Car audio Allemagne.

Grundig Allemagne, toujours en avance sur nous, proposait deux autoradios CD, dont le SCD 1590 VD. Une LED clignotante, destinée à décourager les voleurs, était introduite sur la nouvelle génération d'autoradios, tels que les modèles 1703 et 1704 RDS RS.

1994. Car audio France.

Grundig France élargissait sa gamme de chargeurs CD avec deux nouvelles versions à 6 et 10 CD. Le très attendu autoradio SCD 1910 RDS, doté d'une puissance sonore de 4x40 watts max, intégrait enfin un lecteur CD.

1996. Car audio France.

Grundig fut le premier à produire en série un récepteur DCR 1000 DAB (Digital Audio Broadcasting) piloté par certains de ses autoradios analogiques. La radio numérique terrestre sans parasites  et l'accès aux données numériques devenaient une  réalité accessible.

1995. Car audio France.

Le tout nouveau vaisseau amiral EC 7500 RDS (4x50 watts max) impressionnait avec sa nouvelle fonction AIM (Automatic Info Memo) permettant d'enregistrer des messages de radioguidage. Un autoradio très apprécié malgré son prix exorbitant sans lecteur de CD interne.

Quelques schémas disponibles.

Un panel de catalogues français et internationaux identifiables par leur drapeau.

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