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Pub d'époque pour Monsieur !

Pub d'époque pour Madame !

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Je vous propose trois familles de châssis français pour les téléviseurs TELEFUNKEN des années 70 et 80 : le 812 (N2) de 1978, les 814 / 914 de 1980 et, enfin, les 815 L et 915 L de 1987.


Commençons par la génération de 1978 équipée du châssis 812-N2 (hors petits modèles, semblant relever du 914) qui surprenait par l’accumulation de modules, ne laissant personne indifférent. Il convient de souligner que la qualité d’image était déjà remarquable avec son prédécesseur, le châssis 811 et son tube Delta. Cette fois, l’écran 20AX autoconvergent, soutenu par une électronique éprouvée, se montrait tout aussi digne d’estime. Vous pouvez consulter et télécharger la revue commerciale de TELEFUNKEN France dans le prochain chapitre. Bonne lecture.


Mais avant, petit retour rapide et sans prétention sur l'histoire de cette marque.


TELEFUNKEN est une entreprise allemande de radiotélévision fondée le 27 mai 1903 par AEG et SIEMENS & Halske pour développer des technologies de radiotélégraphie sans fil. En 1911, sous l'impulsion de l'empereur Guillaume II, des ingénieurs de TELEFUNKEN sont envoyés aux Etats-Unis, à West Sayville (Long Island), pour ériger une station radio avec une tour de 152 mètres. Une installation similaire est construite à Nauen en Allemagne, établissant ainsi une liaison de télécommunication sans fil entre l'Amérique du Nord et l'Europe.


Après la Première Guerre mondiale, TELEFUNKEN crée en 1918 la filiale TRANSRADIO, spécialisée dans la recherche, le développement et la conception de systèmes de transmission radio. En 1919, TRANSRADIO se distingue en introduisant la transmission duplexée, permettant des communications bidirectionnelles simultanées.


Dans les années 1920, TELEFUNKEN élargit sa gamme de produits en produisant des émetteurs de radiodiffusion et des récepteurs radio. En 1932, des tourne-disques sont ajoutés à leur catalogue.


Dans le domaine de la télévision, TELEFUNKEN joue un rôle clé : en 1936, elle commercialise l’un des premiers téléviseurs à tube cathodique pour les Jeux olympiques de Berlin. L’année suivante, elle développe le premier magnétophone à bande magnétique, baptisé Magnetophon, en collaboration avec AEG. En 1941, Siemens cède ses parts de TELEFUNKEN à AEG, qui devient alors l'unique propriétaire de l'entreprise.


Pendant l’Occupation, un émetteur TELEFUNKEN en 441 lignes est installé sur la tour Eiffel sous l'autorité de Kurt HINZMANN (interview audio très instructive de 51 minutes ici), perrmettant à Paris de conserver une avance technologique en télévision après la guerre.


En 1967, TELEFUNKEN fusionne officiellement avec AEG, donnant naissance à AEG-Telefunken. A la fin des seventies, je rappelle que, dès les châssis 811 et 812 et pour quelques temps encore, une conception électronique propre à la France allait voir le jour, tout en conservant généralement le design germanique de ses téléviseurs.


Le 1er avril 1983, THOMSON-BRANDT prend le contrôle de 75 % de TELEFUNKEN Fernseh und Rundfunk GmbH, la filiale de production de téléviseurs et de radios d’AEG-TELEFUNKEN. Cette acquisition marque le début d’un partenariat étroit entre THOMSON et TELEFUNKEN, notamment dans les technologies de télévision. Dès 1979, THORN, THOMSON-BRANDT et TELEFUNKEN unissent leurs efforts pour promouvoir le format VHS. Par la force des choses, les téléviseurs commercialisés sous la marque TELEFUNKEN intègrent progressivement des châssis THOMSON, illustrant cette coopération technologique, déjà observée avec l’ancien CAB 9 = FK 100 de 1972.


En 1985, Daimler-Benz rachète AEG, et la marque TELEFUNKEN commence à être moins utilisée.


En 2005, TELEFUNKEN SenderSysteme Berlin AG change sa dénomination sociale en TRANSRADIO SenderSysteme Berlin AG, reflétant son recentrage sur les systèmes de transmission radio professionnels.


En août 2006, la branche téléviseurs de TELEFUNKEN est reprise par Profilo-Telra, une filiale de la société d'électronique turque Vestel. Encore une grande marque allemande qui passe sous pavillon turc…


Un grand merci à Serge (Bozec), Jean-Luc Gendron et Guy pour leur participation ainsi que pour leur donation de documents.


RVB.

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Revue 1967/68

Revue 1969/70

Revue 1971/72

Revue 1973/74

Revue 1975/76

Revue 1977/78

Revue 1980/81

Revue 1982/83

Revue 1984

Je ne pouvais pas évoquer TELEFUNKEN sans vous présenter un éventail représentatif de sa gamme allemande, depuis les premiers téléviseurs couleur en 1967 jusqu’aux années 80, période où Thomson imposa progressivement ses propres châssis, marquant ainsi une transition importante dans l’industrie de la télévision. Ces différentes générations illustrent l’évolution technologique et esthétique de la marque, qui joua un rôle majeur dans l’innovation de l’électronique grand public avant que d’autres géants ne prennent le relais. Cliquez sur la revue de votre choix pour la consulter en PDF.


 
Merci de m'avoir lu.  



RVB                                                                                                                                        

Châssis 709 de 1971, évolutif avec l'arrivée des écrans 110°.

Châssis 713 de 1973, entièrement transistorisé avec BU 108 en puissance ligne.

  

Chassis Telefunken 615.

Chassis TELEFUNKEN 615

Chassis Telefunken 418 = IKC2 Thomson

Chassis TELEFUNKEN 418 = IKC2 Thomson

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Télécommande FB270 "vidéotext" allemande

de 1984

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Une collaboration qui ne date pas d'hier !!!

Le premier clavier de 1967

pour TV couleur germanique TELEFUNKEN

Filtre de cristal

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Chassis 815 stéréo (1986)

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Vous remarquerez après lecture du catalogue de 1978, que dans les seventies, quelques marques faisaient preuve d’une certaine extravagance dès qu’il s’agissait de vendre. Assimiler le module lunaire L.E.M. aux téléviseurs de l’époque relevait davantage de la lubie que du bon sens. La praticité des modules enfichables méritait d’être mise en avant et en tant que fidèle de Grundig, je peux en témoigner. Mais cette approche présentait deux inconvénients majeurs : un coût de fabrication trop élevé et, à terme, des problèmes de mauvais contacts.


Le prochain chapitre porte sur les châssis 814 et 914 du début des années 80 chez TELEFUNKEN FRANCE. Je n’en ai jamais dépanné. Toutefois, un exemplaire trônant sur l’établi de mon collègue attirait une fois de plus tous les regards : la disposition et le nombre de modules intriguaient, sans oublier une image qui se distinguait par sa qualité. L’ère du tout-module touchait alors à sa fin.

Vous pouvez consulter et télécharger la revue commerciale de TELEFUNKEN France 1980 ainsi que le schéma technique ci-dessous. Je vous ai même gratifié d’un petit plaisir : retrouvez la fameuse publicité où une "Jante Damoyselle", légèrement vêtue, se baigne et se roule sur la plage, sous le regard contemplatif de Monsieur… jusqu’à ce que Madame vienne perturber le spectacle. Cela n’avait laissé personne indifférent à l’époque. Et pour que tout le monde y trouve son compte, je propose la même chose aux lectrices… Bon retour dans le passé !

Mise à jour du 25.03.2025

Pour finir mon tour d'horizon TELEFUNKEN avant que l'entité ne devienne Thomson, je vous propose les châssis 815 L (110°) et 915 L (90°).

Dès son invention en 1963, le système PAL de TELEFUNKEN s'imposa rapidement, équipant 80 % des téléviseurs couleur en Europe occidentale en 1984. Bien que la marque se fût d'abord investie dans la production de récepteurs SECAM pour le marché français, elle adopta en 1985 une stratégie multistandard pour s’adapter à l’évolution du marché.

A en croire la revue commerciale de 1987, l’image gagnait en précision grâce à un filtre de cristal associé à un tube haute luminosité, réduisant les scintillements parasites pour un meilleur confort visuel. Pourtant, quand on sait que Grundig avait investi une fortune dans le 100 Hz précisément pour éliminer ces scintillements, prétendre y parvenir avec une simple vitre relève de la pure fumisterie.

En 1987, il était encore possible d’adapter Antiope chez Telefunken, alors que le CEEFAX pointait déjà le bout de son nez.

D’après ce constructeur, cette nouvelle gamme se distinguait par des avancées notables : une image améliorée grâce aux tubes haute définition et aux écrans "full square", une connectivité renforcée avec les prises Péritélévision, ainsi qu’un son optimisé via le système APD, censé offrir une expérience proche de la stéréophonie, en présence d'une source mono. Il eut été plus honnête de parler d'élargissement sonore, voire de spatialisation, me semble-t-il… Nous n'étions plus à une ineptie près. Mais à y regarder de plus près, ces arguments semblaient bien maigres, tout comme la gamme de 1987, qui ne faisait aucun effort pour offrir un confort sonore digne de ce nom, se contentant d’un modeste 2 x 7 watts. Telefunken donnait déjà l’impression d’avoir baissé les bras, ne proposant que le strict minimum...

Côté technique, les étages de puissance ligne et trame étaient respectables, avec un THT relativement fiable. Comme souvent, de nombreuses soudures devaient être refaites. Le principal point noir concernait l’alimentation à découpage, sujette à des sueurs froides du plus parfait des techniciens après un court-circuit de son transistor 2SC1413 ou 2SD905. Dans ce cas, impossible de remplacer le module complet : une investigation méthodique s’imposait, l’alimentation étant intégrée à la platine principale. Les deux photos du châssis haut de gamme stéréo témoignent de la génération précédente, dotée d’un étage BF plus conséquent.

Pour info, le TV 7425 en 63cm coûtait 5000F.

Le 815 sera le dernier véritablement TELEFUNKEN, avant le passage chez Thomson. La transition était d'ailleurs déjà engagée avec l’apparition d’un châssis 817 Planar intégrant un tube R.C extra-plat du constructeur français. Il s’agissait en réalité d’un ICC5 modifié pour satisfaire les exigences définies lors du rachat, imposant au moins 30 % de composants d’origine TELEFUNKEN afin de préserver, du moins temporairement, l’activité de ses usines de fabrication. Le THT, ainsi que certains éléments spécifiques tels que les processeurs vidéo U4606 / U4646, le code de télécommande et le microprocesseur, étaient propres au 817.

Créative Commons CC BY - NC. 2009. Pas d'utilisation commerciale. Grundig passion. RVB - CHARLEVILLE-MEZIERES (08) et CHAUMONT (52)