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Mise à jour du 08/11/2024

Schneider et son quatrième châssis couleur 110.

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Créative Commons CC BY - NC. 2009. Pas d'utilisation commerciale. Grundig passion. RVB - CHARLEVILLE-MEZIERES (08) et CHAUMONT (52)

1973/74

Les tubes de la Radiotechnique à déviation de 110° furent finalement intégrés chez Schneider sur les châssis de la série "110". La profondeur des TV perdait 9cm et gagnait en luminosité. Les modèles équipés d’un clavier mécanique à six touches portaient la dénomination "Impérial", tandis que la version haut de gamme, dotée d’un clavier à effleurement également à six touches baptisé "Digimatic" ou encore "S.E.P", se prénommait cette fois "Sidéral". La cellule "fotonmatic", maintenant un contraste constant de l'image malgré les variations de l'éclairage ambiant, remplissait sa sympathique fonction et perdurera sur certains châssis RTC. Ces téléviseurs de prestige se caractérisaient par une demi-porte latérale, soit en aluminium, soit transparente. Cette particularité esthétique fut abandonnée avec l’introduction du châssis "210", mais reprise ultérieurement sur le TVC 7 de la RTC.


L'Impérial était doté d'un châssis original composé d'un large circuit imprimé central, faisant office de carte-mère, et conçu pour s'ouvrir latéralement vers la gauche comme une porte. Dans la partie inférieure étaient intégrés l'alimentation et le transformateur THT. Le reste du circuit imprimé comportait des connecteurs à sabre, permettant l'insertion à plat des "cartes filles" interchangeables (voir à votre gauche), simplifiant ainsi les interventions de dépannage à domicile. Schneider proposait d'ailleurs à ses revendeurs une valise de maintenance, vendue à prix d’or, contenant l'ensemble de ces modules (précisions de KIKI37). Retrouvez quelques détails techniques, page suivante .../...

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Les 7 nouveaux modules de cette génération comprenaient la synchro ligne et oscillateur, la base de temps ligne et correction E/O, la base de temps trame, Les convergences de coins, de trame, lignes et enfin Nord/Sud. La platine de réception, comprenant également luminance et chrominance, était reprise à l'identique du châssis "70".


L'alimentation, malheureusement peu fiable, particulièrement sur l'Impérial, employait un thyristor comme interrupteur pour réguler la haute tension (HT2) du balayage ligne. Elle contrôlait ainsi la quantité d'énergie transmise en modulant le rapport entre les phases d'ouverture et de fermeture. Celui-ci s'activait à des moments précis de la demi-alternance redressée, délivrant ainsi la quantité d'énergie nécessaire au téléviseur.


Ce système fournissait deux HT2 distinctes, mais constantes, dotée de leur propre potentiomètre de réglage pour les balayages horizontaux, essentielles au maintien d'une largeur d'image stable, indépendamment des fluctuations du secteur. Les valeurs requises variaient selon les standards de diffusion : 210V en 625 lignes et 290V en 819 lignes. Le balayage ligne pouvant générer des surtensions atteignant 2200V, il était impératif d'utiliser deux transistors BU108, chacun supportant 1500V au maximum. Schneider se devait de bien répartir la tension entre ces deux transistors sans dépasser leurs limites afin de garantir un fonctionnement fiable de l'étage de puissance horizontal.


Deux dispositifs de sécurité étaient en place pour protéger la haute tension en service. Le premier limitait le courant à 700 mA, tandis que le second la désactivait dès la diminution ou la suppression des impulsions de retour ligne.