Retrouvez les revues françaises TV-VIDEO GRUNDIG de 1991 à 1992, en cliquant sur une des couvertures et consultez l'historique ci-dessous. Chaque exemple en gras, a sa photo en médaillon qu'il suffit de survoler pour identification et cliquer pour agrandir. Mon avis de technicien est affiché via une à cinq étoiles sur chaque photo.
1991.
Châssis (50Hz) CUC 4200, 4400, 4410, 4511 stéréo et de haut de gamme CUC 4620 et 4635.
Châssis (50Hz) CUC 5301 et de haut de gamme CUC 5836 à 5891.
Châssis 100Hz première génération. Dossier 100Hz à consulter ici. L'alimentation était synchronisée au balayage lignes. La technologie 100Hz se confirmait offrant une image stable sans scintillement et un arrêt sur image parfait en théorie sur le M95-100 IDTV CUC 1890 DIGI 3 (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). Ce 95cm 4/3 100Hz de première génération est hélas sorti trop vite. Il a engendré tellement de problèmes que les clients et les techniciens ont vite pété un câble. L'ampli trame sous-dimensionné ne résistait pas au gargantuesque déflecteur Toshiba et autres décharges statiques et un ronflement insupportable dans les HP suivant le contenu vidéo, causé par un rayonnement surpuissant du balayage ligne perturbant un module FI peu protégé, pouvait énerver les clients les plus calmes. Il aura fallu attendre un certain temps pour voir arriver une solution du premier problème par adjonction en usine d'un push-pull à la sortie de l'IC ampli trame (BD 203 et BD 204) après des modifications hasardeuses par notes de service. Tant pis pour ceux qui garderont la série non modifiée d'usine… Le remède à la MacGyver contre le ronflement par une multitude de modifications arrivera bien trop tard. Il faudra faire un échange standard du module FI au moins 2 ans après la sortie du produit pour obtenir enfin un son correct parce que nous n'en serons jamais avertis… Une technologie bien trop alambiquée pour un résultat plus que décevant au prix abyssal. Heureusement, les prochains 100Hz de la marque seront plus sérieux.
Le télétexte CEEFAX TOP (Table Of Page), pourtant non prévu pour la France au départ, s'intégrait dans les 100 Hz haut de gamme. Il annonçait dans le bas de son écran, des infos sur le contenu des pages ou blocs de pages suivantes.
La technologie PIP (l'image dans l'image) à double tuner apparaissait pour la première fois sur un TV 50Hz ST 95-575/9 PIP TEXT dans la revue 91. La recherche et la mémorisation automatique des programmes via la fonction "ACP" voyaient le jour. l'OSD faisait son apparition sur les TV 50Hz (menus de réglages à l'écran).
Le M55 575A Multi évoluait pour perdre son arrêt total de l'alimentation à base de TDA 4601 en position veille. Il gagnait un TDA 4605 tout aussi fiable à la veille redevenue classique. Les réglages séparés du son aux HP et casque étaient supprimés. Mais le téléviseur héritait de la nouvelle génération de module FI Synchro avec réglages du cadrage horizontal + synchro ligne numériques. Exit les potentiomètres. Tout était numérisé dans l'EEPROM de ce type de module. En cas de panne de cette mémoire à écriture électrique, l'échange standard de la carte s'imposait...
Pour régler le cadrage horizontal encore appelé phase sur ce type de module:
Maintenir la touche + du clavier et mettre en marche par l'interrupteur secteur. L'afficheur indique PH. Régler avec les flèches P+ ou P- de la télécommande. Mémoriser par la touche représentant un carré ouvert avec flèche sortante puis OK de la télécommande quand PH clignote.
Pour régler la synchro ligne sur ce type de module:
Maintenir la touche + du clavier et mettre en marche par l'interrupteur secteur. L'afficheur indique PH. Appuyer sur la touche 2 de la télécommande. L'afficheur indique désormais Li. Régler avec les flèches P+ ou P- de la télécommande. Mémoriser par la touche représentant un carré ouvert avec flèche sortante puis OK de la télécommande quand Li clignote.
La radio Satellit 500 arrivait dans les rayons, remplaçant son petit frère, le Satellit 400.
1992.
Châssis (50Hz) CUC 4200, 4510 et 4511 stéréo.
Châssis (50Hz) CUC 5301, 5305, 5310.
Châssis (50Hz) de haut de gamme CUC 5500 à 6890.
Châssis 100Hz première génération (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). L'alimentation était synchronisée au balayage ligne. Le format 16/9 faisait son apparition sur le dernier modèle de TV 100Hz M 169-92 IDTV D2 MAC et son CUC 1891 DIGI 3 avec un module Feature Box impressionnant.
Le M70-690 TOP était très apprécié des salons cette année-là et recevait le rare châssis stéréo CUC 6851 (habituellement réservé aux tubes de 82 et 95cm 50Hz) de très bonne facture dans la lignée des CUC 6880 et CUC 6890 malgré quelques erreurs de jeunesse et un module FI "usine à gaz" aux multiples modifications où seul l'index 10 ou code 43 était de bon augure. Il proposait à son tour le télétexte CEEFAX TOP (Table Of Page).
Les châssis CUC 5510/11 et CUC 5500 assuraient la transition entre l'ancien et le "Nouveau Monde" des 50Hz chez Grundig avec les ST 70-665S Euro, ST55-550S et P50-555S. Un petit souci de frein de faisceau SB allait les perturber provisoirement via un contraste soit insuffisant à son niveau maximum, soit trop important en fonctionnement normal.
Le TV 55cm M55-911 stéréo (50Hz) Porsche arrivait sous une apparence atypique.
Par contre, je reconnais volontiers que le CUC 5000 basique, sans être catastrophique, n'était pas mon préféré. La seule vraie avancée technologique venait de l'utilisation d'un IC MC34164 pour enfin réaliser parfaitement le reset secteur du processeur, même si les premiers modèles n'en possédaient pas et pouvaient aussi se planter. Ce ne fut pas câblé non plus sur les châssis précédents utilisant certains composants douteux pour le reset perturbant, voire empêchant le démarrage. La technicité du CUC 5000 n'avait pas la philosophie habituelle de Grundig et n'était pas, à mon sens, la plus aboutie. Dès sa sortie, il me parut technologiquement bien léger et pour cause... Les toutes premières versions allaient souffrir de décharges statiques flinguant l'ampli trame. Il était obligatoire de câbler en série sur la sortie pin 10 du TDA 8214A, une cellule RC série de 1 ohm et 47nF/100V par rapport à la masse sans oublier de relier toujours à la masse, les parties métalliques du déflecteur. Et si comme moi, vous aviez une clientèle belge, vous pouviez rencontrer des châssis CUC 5000 avec TDA 8214G non commercialisés dans l'hexagone au câblage totalement différent de ce que nos schémas nous indiquaient. Grundig France ne fournissait que des TDA 8214A. Lors du remplacement d'un TDA 8214G par un TDA 8214A à l'impédance d'entrée différente, il était obligatoire de modifier R522 (pin 13 IC 520) de 47kohms en 39Kohms. De plus, il était indispensable de supprimer R529 (pin 8 IC 520), sinon vous n'aviez plus de son... Cet IC pouvait gérer la synchro trame en 50 ou 60Hz par commutation externe via une commande provenant du tuner. Ca partait d'un bon sentiment. Hélas, certains déflecteurs rayonnaient exagérément et engendraient une tension induite résiduelle sur l'ensemble du châssis. Cela pouvait perturber la stabilité trame européenne qu'un non-initié ne pouvait pas résoudre seul. L'IC TDA 8214A devait recevoir une information niveau bas = 0V en 50Hz et niveau haut = 5V en 60Hz. Cette tension résiduelle instable était de quelques centaines de mV en 50Hz faussant l'info niveau bas et donnant la "tremblote sournoise" au TV. La seule solution consistait à imposer 0V fixe par mise à la masse directe, résolvant le problème, mais condamnant par la même occasion l'utilisation d'un magnétoscope importé des USA… Grundig reprenait le produit dans ce rare cas sans solution. Voir note en PDF ici pour la tremblante trame des CUC 5000.
Je me souviens en 1992 avoir également constaté chez un collègue, une instabilité trame sur tous les CUC 5000 exposés en rayon alors que les autres marques sans exception ne souffraient d'aucun problème. La modification citée ci-dessus n'y changeait rien. Les économies de composants en étaient principalement la cause. Ce châssis ne supportait pas le top trame légèrement tronqué du réémetteur de Sury Charleville (08). Il aura fallu l'intervention d'un technicien TDF directement sur le réémetteur pour retrouver une gamme à l'image stable.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le remplacement de l'EEPROM sur ce châssis allait mettre en échec certains techniciens habitués aux anciennes méthodes de la marque, sans objet ici. Petit rappel après son remplacement:
* Première manipulation pour visualiser le menu service: touche P/C de la télécommande et Inter M/A simultanément.
* Deuxième manipulation pour initialiser la mémoire: P- par la télécommande puis OK toujours par la télécommande.
* Vous pouvez maintenant effectuer vos réglages et les mémoriser.
Je rappelle qu'à l'époque, une EEPROM devait supporter au moins 10000 cycles de mémorisation avec une rétention des données de 10 ans. Avec le recul, je n'en ai pas changé beaucoup.
Cette gamme de châssis en version stéréo (CUC 5350, 5360, 5361, 5370, 5371...) pouvait lors d'un zapping, se voir bloquée totalement. Un arrêt par l'inter puis redémarrage résolvait provisoirement le problème. En fait les premiers processeurs IC 811 utilisés, avaient une tension de fonctionnement garantie jusque 4.1V alors qu'ils étaient alimentés en 5V!!! Par la suite, d'autres processeurs compatibles seront montés. Mais en attendant, il fallait baisser sa tension d'alimentation d'un volt. Encore un truc à la con... Sans oublier le son NICAM sur certains futurs modèles stéréo 55cm où le son de TF1 (première chaîne française à fournir du NICAM dès septembre 1994) allait apparaitre immédiatement ou au bout de 10 minutes, voire pas du tout selon la tolérance des composants. Encore un problème sans solution et reprise du produit… Bref, une erreur industrielle que son excellent successeur, le CUC 6000, nous fera oublier très vite.
Je rappelle que Grundig commercialisait à l'époque des TV pour Blaupunkt et Siemens. Le CUC 5000 avait un processeur qui identifiait le menu service avec une couleur de fond différente personnalisant la marque. Aucun strap de masse sur ses pins 10 et 11 équivalait à un châssis Grundig. Un strap de masse sur la pin 11 correspondait à Blaupunkt et un strap de masse sur la pin 10 signifiait Siemens.
Le TV nomade P25.449/12 allait être remplacé avant la fin de l'année par le P27.649/12, 27cm de largeur et tube de 23cm. Un CUC 5200 qui n'en avait que l'appellation. Il ressemblait fort heureusement toujours plus à un CUC 4000 avec son excellent balayage trame. Il avait, à cette époque, la particularité de mémoriser son réglage de synchro ligne numérique dans l'EEPROM du module FI-synchro. En cas de panne de cette mémoire, l'échange standard du module s'imposait. Ce modèle allait rencontrer aussi quelques difficultés à démarrer sur batterie avec un long câble. Il fallait intercaler une CTN de 4.7 ohms en série avant l'anode de la diode sur le +A. Une fois de plus, un TV Grundig increvable, mais après modifications. La partie gestion batterie modulaire sur tous les TV nomades Grundig n'a jamais enthousiasmé la majorité des techniciens. J'en connais peu qui ont tenté de réparer le module concerné avant l'échange standard. Par manque de temps sans doute.
La dernière véritable radio Satellit 700 conçue et construite par Grundig voyait le jour.
TV haut de gamme CUC 5891 (50 Hz) 1991: ST 95-575/9 PIP TEXT.
TV haut de gamme CUC 1890 première génération 100 Hz 1991: M 95-100 IDTV.
TV haut de gamme CUC 6890 (50 Hz) 1992: ST 95-675 PIP TOP.
TV haut de gamme CUC 1891 première génération 100 Hz 1992: M169-92 IDTV D2-MAC.
Revues GRUNDIG FRANCE TV-VIDEO 1991 1992 avec leurs histoires.
Déverrouillage parental et accès aux menus service ici
Cliquez sur une image pour l'agrandir.
GRUNDIG Passion - 1930.80 Al - 81.2011 Al - 1983.1985 - 1986.1989 - 1990 - 1993.94 - 1995.96 - 1997 - 1998 - 1999 - 2000 - 2001 - 2002 - 2003 - 2004