Retrouvez les revues françaises TV-VIDEO GRUNDIG de 1993 à 1994, en cliquant sur une des couvertures et consultez l'historique ci-dessous. Chaque exemple en gras, a sa photo en médaillon qu'il suffit de survoler pour identification et cliquer pour agrandir. Mon avis de technicien est affiché via une à cinq étoiles sur chaque photo.
1993.
Châssis (50Hz) CUC 4410.
Châssis (50Hz) CUC 5301, 5305, 5310, 5350, 5360, 5371, 5500, 5510 et 5511.
Châssis (50Hz) de haut de gamme CUC 7880 et 7890.
Châssis 100Hz première génération (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). Dossier 100Hz à consulter ici. L'alimentation était synchronisée au balayage ligne.
La grande nouveauté de cette année provenait des châssis CUC 7880 et 7890 haut de gamme 50Hz avec toujours un système PIP à 2 tuners permettant de visualiser 2 programmes différents et une sonorité digne d'un Grundig surtout dans les infrabasses. C'étaient de véritables horloges. Ils inauguraient essentiellement des IC de nouvelle génération comme le TDA 9160A gérant directement, par Bus I2C, tous les paramètres de géométrie via l'OSD. Une commande trame composée de deux signaux en opposition de phase VA et VB apparaissait rendant la commutation 16/9 simplissime.
Cela profitait au flambant neuf TDA 8350Q Philips, ampli trame 50Hz et commande est / ouest 110°. Il deviendra rapidement réputé pour sa fiabilité très relative du fait de la chaleur dégagée. Il n'incluait plus de Flyback et ne produisait donc plus, à partir du 24 V, une tension doublée par cellule composée d'une diode + condensateur commutés pour le retour trame. Il fallait, de ce fait, l’alimenter en 16V (trame + commande est-ouest) et 45V (retour trame). Il incorporait un premier ampli OP gérant les signaux issus de l'oscillateur trame VA et VB. Ainsi formatés, ils étaient dirigés vers 2 autres amplis OP internes, puis vers les étages de puissance intégrés, montés en parallèle. L'ensemble constituait un push-pull de puissance symétrique apte à attaquer directement le déviateur. La chute de tension mesurée aux bornes de résistances externes spécifiques au TDA 8350Q commandait l'étage de détection de retour trame, acheminant l'information du courant de balayage vers les amplis différentiels VA et VB. Une analyse interne de la situation commutait la bonne tension (16 ou 45V) suivant l'aller ou le retour du spot. Ce circuit intégré générait également l'impulsion positive de retour trame pour le SSC et pouvait même l'inhiber par une tension continue en cas d'anomalie interne, hélas peu efficace. Le but théorique étant de bloquer le débit du tube cathodique afin de ne pas le marquer.
Sans oublier à ce niveau de gamme, le télétexte CEEFAX Top qui devenait aussi FLOF (Full Level One Feature), c'est-à-dire proposant un choix d'orientation pour les autres thèmes par 4 couleurs rouge, verte, jaune et bleue à l'écran, répliquées sur la télécommande en vue de passer directement à la rubrique souhaitée. Grundig allait vite ajouter de la mémoire avec pour objectif d'emmagasiner de 8 à 512 pages suivant les châssis... Le dernier 100 Hz DIGI 100 proposera même 2000 pages...
Le M55-685 TEXT était le dernier 55cm 50Hz stéréo à tube 110° (PHILIPS) de la gamme. Dommage, il avait, comme les modèles précédents, une excellente image.
Un nouveau magnétoscope HIFI voyait le jour, le GV 255 HIFI toujours à base de mécanisme Panasonic. La vidéo enregistrée était de bonne qualité.
Grundig sortait son premier lecteur/enregistreur audio numérique DCC 305 (fabriqué par Philips) à cassette compacte digitale compatible en lecture avec l'ancien support K7 audio analogique. Ce procédé DCC inventé par Philips et MATSUSHITA sera abandonné en 1996.
1994.
Châssis (50Hz) CUC 5200, 5301, 5305, 5310, 5350, 5360, 5361 et 5371.
Châssis (50Hz) CUC 6300.
Châssis (50Hz) de haut de gamme CUC 7851 à 7951 dont la nouvelle génération Dolby Prologic (DLP).
Châssis 100Hz deuxième génération - DIGI 5 (avec principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). Ce nouveau châssis 100Hz devenait enfin sympa à réparer.
Le concept MEGATRON s'invitait dans les tubes cathodiques des TV 50 et 100Hz haut de gamme (écran de fabrication TOSHIBA) via le focus dynamique qui gérait la netteté par réglages différents au centre et sur les bords de l'écran. Plus une modulation de la vitesse de balayage qui séparait mieux les zones claires des zones foncées.
Apparition de l'arrêt total du téléviseur via la télécommande sur quelques modèles apportant un confort apprécié.
Une nouvelle tension 12V baptisée +F sur les châssis CUC 7851 à 7890 et +L sur le DIGI 5, venait d'être créée pour la gestion son du module FI et la mise en forme des signaux sur le module BF. Il n'était pas directement dérivé du +M (16.5V) via un régulateur habituel du secondaire de l'alimentation, mais régulé derrière le tuner par un BC337/40 nommé T351. S'il se coupait et ça arrivait, il n'y avait pas qu'une absence de son, mais aussi d'image et d'afficheur si équipé avec toujours présence de haute tension. Je ne sais pas quelle mouche avait piqué ce constructeur pour nous pondre une alimentation aussi succincte qu'isolée? Vraisemblablement pour éviter de générer des bruits parasites au casque ou dans les HP!
Grundig proposait un nouveau look haut de gamme 50 Hz avec le M72-795/9 Top tout écran et le E 72-911/9 Top F.A Porsche bicolonne au design exclusif équipés du châssis CUC 7851 à l'audio soignée par 2X50w + subwoofer et à la gestion vidéo, qui aidée de l'excellent tube Toshiba 72cm nouvelle génération, entreront dans la légende des téléviseurs générant la meilleure qualité d'image que j'ai pu constater chez Grundig. Cette marque japonaise annonçait une durée de vie de ses canons cinq fois supérieure à un tube traditionnel et un revêtement antistatique CCS protégeait efficacement l'écran contre la poussière.
La nouveauté du moment venait du Dolby Prologic avec l’arrivée en magasin du E72-911 DSP et de son châssis CUC 7861 dès mars 1994 (voir mon dossier PDF sur le Dolby Surround, Prologic, Virtual et AC3 ici). Le son 5 canaux 120/75W avec Dolby était particulièrement soigné par les modules BF réparable et DSP à la technologie cms heureusement échangeable à l'époque. Ces modèles haut de gamme avec tweeters pouvaient rencontrer une mise en sécurité intempestive du module BF à fort volume sonore. L'impédance inférieure au cahier des charges (3 ohms environ au lieu de 4) de ces petits haut-parleurs provoquait une surcharge des BF d'où l'absence de son intermittent. Le problème des Porsche E 72 911 en 50 ou 100Hz provenait de leur caisse nécessitant un démontage complet pour accéder aux HP. Il fallait ôter le tube + le châssis + retirer les 10 vis + déclipser la façade sans rien péter des 18 attaches. Le tout sans déformer l'aluminium des enjoliveurs. Idem pour un éventuel accès au clavier à 4 touches, prise casque et récepteur IR. Que du bonheur......
Sur ces mêmes châssis, le transistor ligne était au départ un BU 508A ou S2000. Calibré trop juste, il pouvait entrer en résonance comme Grundig l'avait déjà connu par le passé avec perte de chroma sur une partie de l'image. Ici, il pouvait provoquer des bandes verticales "flottantes" à la con au centre de l'écran sur une image claire à froid. Le remède passait obligatoirement par la pose d'un transistor Toshiba 2SD1432 agréé Grundig et surtout ne venant pas d'un grossiste peu scrupuleux. Je rappelle qu'il y avait toujours sur ce type de transistor, dans un but de déstockage de la jonction base / émetteur, une résistance interne ou externe d'une centaine d'ohms suivant le fournisseur. En cas de mauvais choix, le démarrage du balayage ligne devenait impossible.
Sans oublier l'incompatibilité probable d'une source PAL sur l'ensemble de ces châssis, identifiée comme NTSC par un signal chroma tronqué. Cela se traduisait souvent par un passage en noir et blanc intermittent. Une intervention sur le module RVB synchro était alors nécessaire.
Un 16/9 en 70 cm 50Hz, le ST 70-169/9TOP apparaissait et aura un certain succès bien que cette fois, son tube Toshiba ne me faisait pas monter au rideau. Il exploitait le nouveau circuit intégré SAA 4980. C'était un compresseur de signaux Y, U, V permettant de ramener une image de format 4/3, à l'origine étalée sur tout l'écran 16/9, dans un format correct pour être vu sans défauts de géométrie. Dans ce cas, une image 4/3 étendue sur tout un écran 16/9 allait se voir compresser chaque ligne visible, passant de 52us à 39us. Comme il n'était pas prévu de relier cet IC au bus I2C, il fallait lui adjoindre une interface de commutation (16/9<=>4/3), via le SAA 1300 qui, elle, y était relié. Pour lever le doute sur ce module atypique, il suffisait de ponter broche à broche les connecteurs UVY et UVY1. La masse étant broche 1. La géométrie n'était plus, à l'évidence, correcte, mais les contrôles qualitatifs du signal vidéo et de la chroma devenaient possibles.
L'excellent châssis CUC 6000 pour la nouvelle gamme basique 50Hz toujours sans aucun composant CMS sur la carte mère (photo châssis modèle allemand donc sans module FI France) naissait avec deux erreurs de jeunesse sur notre territoire. Un effet de voile en haut de l'écran, vite résolu par une modification simple et rapide du CAG dans le module FI et une chroma SECAM décrochant à la moindre imperfection du signal, demandera un an de patience avant d'avoir enfin une solution efficace. En effet, le changement du STV 2110 par la nouvelle version STV 2110B à la fiabilité et à l'efficacité sans failles devenait indispensable et exigeait tout de même le remplacement d'une quinzaine de composants gravitant autour. Sans oublier le petit réglage final indispensable sur la self d'identification SECAM F131, voire son remplacement parce que collée par son propre verni. Le seul transistor CMS repère CT2281 en sortie vidéo du module FI uniquement créé pour la France, allait vite faire chier son monde. Il n'était pas rare de voir l'amplitude du signal FBAS se réduire ou disparaître en sortie FI par la faiblesse chronique de son simple BC 858B. Mais quelle plaie, ces transistors lilliputiens. Quant aux hôteliers, ils pouvaient légitimement se plaindre, sur un parc avec série CUC 6000, d'un moirage intermittent. En veille, ces téléviseurs ne coupaient pas totalement la tension commutée 12V +B' de leurs tuners, générant par oscillations, un signal résiduel se réjectant dans le réseau HF. Sur un parc complet, imaginez ce que cela pouvait donner. Et encore un truc à la con!!! C'était heureusement facilement solutionnable par un petit câblage aussi rapide que sympathique. Pour la première fois, la mesure de frein de faisceau crête "SSB", qui jusqu'ici, était toujours prélevée sur le graphitage du tube via l’incontournable résistance de faible valeur (entre 270 et 330 ohms) + diode Zener limitant la tension SSB à - 4.7V, était abandonnée. Désormais, cette fonction sera déterminée par l'analyse du courant de retour "SW" du module CI tube. Un niveau critique mesuré par 2 transistors provoquera une limitation proportionnée du contraste via une diode. Lire ici le rôle du contrôle de frein de faisceau via SB et SSB. Ce châssis deviendra l'un de mes préférés tant par sa fiabilité que par sa conception "simplissime".
Les magnétoscopes GRUNDIG étaient construits désormais par PHILIPS avec la très respectable mécanique Turbodrive qui, après quelques petites erreurs de conception, fonctionne toujours aujourd'hui. Une nouvelle gamme sympa de magnétoscopes arrivait dans les rayons avec les GV 405, 406 (celui de ma mère est toujours fonctionnel), 415, 416 et 435 Euro. On a tous rencontré cette première panne chronique de bruit de mixeur et changé par centaines, cette fameuse vis sans fin (repère 48A sur schéma) fendue ou décollée tournant dans le vide... Il y a eu aussi encore et toujours ce problème de "pompage" vidéo avec Canal + qui n'en finira donc jamais de nous faire chier où la modification d'un condensateur était de mise et la retouche des réglages PLL et AGC fortement conseillés dans la FI. Et enfin, ce défaut erratique d'absence de son lors d'un enregistrement sur piste mono qui allait perturber plus d'un appareil. La présence de limaille de fer dans les connecteurs des têtes d'effacement pleine piste et combi en était la cause, mettant à genou l'oscillateur d'effacement. La soufflette fut nécessaire avant de sortir l'oscillo. Dans le pire des cas, il fallait vérifier au moins 7 composants, voire carrément ressouder une nouvelle filerie sur les connecteurs. Que du bonheur!!!
La programmation simplifiée SHOW VIEW par simple code faisait son apparition dans la nouvelle gamme VHS avec des télécommandes impressionnantes par le nombre de leurs fonctions où l'isolement de la carcasse d'une des 2 piles dans le logement dédié était obligatoire sur certains modèles afin d'éviter un contact fâcheux avec l'électronique.
Le TV M55.775 S EURO, avec son look de jeune premier au gris mat, allait bien se vendre.
Le constructeur d'outre-Rhin lançait une nouvelle ligne HIFI Fine Arts. Design joli, mais souvent en panne pour le haut de gamme de la série 1000 infrarouge…
TV haut de gamme CUC 7890 (50 Hz) 1993: M 95-775 PIP TOP.
TV haut de gamme CUC 1891 première génération 100 Hz 1993: M 169-92 IDTV D2-MAC.
TV haut de gamme CUC 7890 (50 Hz) 1994: M 95-795 /9 PIP TOP.
TV haut de gamme CUC 1892 DIGI 5 2ième génération 100 Hz 1994: M 95-105/9 IDTV.
Magnétoscope haut de gamme 1993: GV 255 EURO HIFI
Magnétoscope haut de gamme 1994: GV 465 EURO HIFI
Revues GRUNDIG FRANCE TV-VIDEO 1993 1994 avec leurs histoires.
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