GRUNDIG REVUE 1995
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Dossier condensé CUC 6360 / CUC 6365 avec photos ici en PDF
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Retrouvez les revues françaises TV-VIDEO GRUNDIG de 1995 à 1996, en cliquant sur une des couvertures et consultez l'historique ci-dessous. Chaque exemple en gras, a sa photo en médaillon qu'il suffit de survoler pour identification et cliquer pour agrandir. Mon avis de technicien est affiché via une à cinq étoiles sur chaque photo.


1995.
Châssis (50Hz) CUC 5200, 5301, les versions Nicam 90° CUC 5350 et 110° CUC 5365 (sans et avec Nicam).
Châssis (50Hz) CUC 6300 et 6310 puis le futur haut de gamme dans l'évolution des CUC 6360 et 6365.
Châssis (50Hz) de haut de gamme CUC 7851 à 7951.

Châssis 100Hz deuxième génération - DIGI 5 (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). Dossier 100Hz à consulter ici.


Cette année, le prestigieux téléviseur E72 911/9 Top, 50 Hz, Porsche, commercialisé dès 1994 à un prix exorbitant, se métamorphosait en 100Hz. Cette nouvelle version E72-911 IDTV accueillait le châssis DIGI 5 de deuxième génération enfin fiable. Malheureusement, l'image perdait de son prestige et devenait assez ordinaire, voire insignifiante lors de mouvements rapides, comme tout 100Hz qui se respecte.


Pour la première fois au monde était proposé un TV 100Hz, 55 cm, 90°, le M55-105/9 IDTV, dans l'indifférence générale!!!


Grundig fêtait ses 50 ans (1945 – 1995) et étonnement, ça n’apparaîtra que dans la revue 1996… Alors que la naissance de Grundig-Radiowerke GmbH datait de 1948…. Cherchez l’erreur !


Le constructeur d'outre-Rhin intégrait la grande nouveauté de septembre 1994, le son NICAM stéréo. Mais, c'était quoi le NICAM? Dans l'hexagone, la norme SECAM L venait d'intégrer la sous-porteuse NICAM à 5.85 MHz dans l'espace inutilisé de la bande luminance des normes L entre 5 et 6 MHz. Ce procédé de traitement de son numérique, inauguré par TF1 dès septembre 1994 sur Paris, était exploité par Grundig dès cette année. Il travaillait sur une fréquence d'échantillonnage plus faible que le CD audio, lui-même fixé à 44.1 KHz sur 16 bits (la règle étant au minimum bande passante X 2). Le NICAM était à 32 KHz en 14 bits avec une compression sur 10 bits affaiblissant sa dynamique. Un signal fort était toujours absorbé par un signal faible, rendant ce procédé incapable de restituer tous les détails. Un mélomane à l'oreille absolue pouvait, à juste titre, dire que certaines harmoniques d'origine avaient disparu lors de la diffusion d'un concert en NICAM. S'il ne devait exister qu'un client comme lui, je l'ai eu!!! La bande passante du NICAM allait jusqu'à 15 KHz contre 20 KHz pour la norme HIFI et son débit était de 732 kbit/s. Les TV Grundig et les techniciens allaient devoir s'habituer au décodage d'un nouveau genre avec ce signal numérique "Near Instantaneous Companding Audio Multilpex" (= Multiplexage Audio à compression/Expansion Quasi Instantanée). Un filtre passe-bande à 5.85 MHz extrayait le signal audionumérique de la FI en direction du démodulateur QPSK (Quadrature Phase Shift Keing). Mais, c'est quoi encore ce gros mot ? Pour faire court, le démodulateur QPSK remettait en place les informations digitales à la réception selon un bordel organisé à l'émission. A la condition de toujours conserver le top de synchro de référence au décodage. Ce fameux QPSK restituait donc les trames numériques du signal audio, que le décodeur NICAM pouvait alors reconstituer en corrigeant les petites erreurs éventuelles et en démultiplexant les deux canaux. C'était po fini. Il fallait encore convertir ces signaux numériques en analogiques par l'intermédiaire de DAC. Encore un petit filtre final et on amplifiait le tout. Je signale que l'ensemble de la procédure devait se faire quasi instantanément. Ca me rappelle mon premier stage chez Philips en 86 à Nancy sur les excellents CD audio mono-faisceaux CDM0. C'était aussi casse-couilles à assimiler qu'à expliquer. Concrètement, j'ai dû avoir quelques pannes sur le NICAM dont, de mémoire, un fort crachement continuel venant de l'IC le plus utilisé pour cette fonction, le MSP 3410 de chez Micronas (ça ne s'invente pas), voire ITT. On pouvait difficilement se tromper, il n'y avait que lui à gérer le NICAM pendant des années chez Grundig sur une majorité de châssis. Toujours de mémoire, l'entrée son analogique AM devait être pin 55 et le signal audio numérique à 5.85 MHz pin 58 sur la première version non Dolby Virtual.


L'ATS se généralisait et le concept MEGATRON poursuivait son évolution, cette fois en exploitant le nouveau tube cathodique 72 cm 4/3 PHILIPS, montés dans les téléviseurs haut de gamme 50 Hz. Les TV ST72-761/9TOP et SYDNEY 72ST1772/9 TOP en furent deux beaux exemples. Cet excellent écran Black S arborait, dans sa première génération, une correction spécifique Nord/Sud, également appelée correction d'ailes de mouette, réalisée grâce à l'ajout d'un module électronique câblé directement sur le déflecteur d'une fiabilité exemplaire (schéma ici), le tout sans réglage. Il faudra attendre quelques années pour voir la seconde génération de Black S Philips intégrer cette correction dans le déflecteur. La maîtrise technologique de Philips à l'époque fut clairement démontrée par la façon dont ils relevèrent ce défi. Cette amélioration significative de la qualité d'image fut rendue possible également par l'exploitation du CUC 6365. Bien que sa fiabilité ne soit pas sa qualité première, ce châssis se distinguait par son remarquable traitement vidéo. Merci au TDA 4685 ou au TDA 8376 encore et toujours de chez Philips. Je rappelle que le CUC 6365 fut la réplique économique du très remarquable CUC 7851 F avec une protection plus rudimentaire en cas d'anomalie autour du TDA 8350Q. Pourtant, ce châssis reste, de loin, l'un de mes préférés. Vous pouvez jeter un coup d’œil à ma modeste restauration d'un Sydney 72ST1772/9Top de 1994 construit en Allemagne et vendu finalement en second choix dans les hypermarchés français (visualisable ici). Vous connaîtrez mon opinion sans détours sur ce châssis atypique, avec tous les détails inhérents à ses différents modules. Ou encore, consultez mon dossier condensé créé pour le Grand Livre de DOCTSF sur les CUC 6360 / CUC 6365 à votre gauche ou ici. Le schéma technique se trouvant en bas de cette page. Un problème d'incompatibilité avec Canal Plus impacta les châssis CUC 6360 à 6365, qui exploitaient à l'origine le circuit intégré FI image TDA 9811 1Y Philips (schéma du module FI concerné ici), déjà mentionné en détail ci-dessous, avec le maléfique ST55-753 FR/NIC CUC 5350.


Le TV SPACE FIDELITY, 55cm, 50Hz, E55-700 TOP/LOG fut une réussite principalement au niveau audio via un ampli de 100W maximum, réparti sur trois voies avec subwoofer intégré. Le potentiomètre de volume motorisé en façade rappelait l'élégance de certaines chaînes Hi-Fi. Le tube basique en 90° ne pouvait pas faire de miracle. Alors que Philips commercialisait toujours son 55cm 110° d'excellente qualité. Il fallait juste faire très attention lors de la dépose du capot arrière. L'espace entre les enceintes et la TRC était plus que limité !


Le succès ne sera hélas pas au rendez-vous du maléfique ST 55-753 FR/NIC, châssis CUC 5350 en fin de vie. Son traitement NICAM très aléatoire mettra très vite cette erreur de la nature dans les limbes de l'oubli. Même le décodeur Canal plus de l'époque ne décryptait rien sur cette toute première version de module FI NICAM (schéma du module FI maudit). La cause en était l'utilisation d’un nouvel IC TDA 9811 1Y Philips pour la FI image. La version 2Y fonctionnait avec un bricolage digne de MacGyver. Seule une version 3Y, qui apparut bien plus tard, résolut enfin ce problème. Ce fut dommage, car le téléviseur offrait une excellente reproduction chromatique, notamment grâce à l'IC de traitement vidéo U4648B qui succédait avantageusement au TDA 3505.


Ce circuit intégré U4648B équipa aussi le châssis CUC 5365F, par ailleurs en fin de règne, via les modèles ST63 et 72-775 Euro sans décodeur NICAM intégré (schéma ici ou dans la colonne de gauche). Grundig ajouta un subwoofer assorti d'un filtre passif (crossover) prenant sa source des voies droite et gauche, offrant ainsi des infrabasses respectables à moindres frais. Avec l'arrivée de la série du CUC 5000 en 110° dès 1991, les téléviseurs équipés de tubes 63 et 70 cm étaient généralement dotés de l'IC TDA 8214A ou B pour l'étage final trame, renforcé par le seul BD 441 (voir schéma). Cependant, l'avènement des nouveaux écrans 72 cm Black S Philips A68 ESF 002 X11 et Toshiba A68 KZN 696 X01 à focus dynamique  (dont le rare ST72-775 Euro de 1995) contraignit Grundig à renforcer encore l'étage de puissance vertical. En plus du BD 441, un BD 442 fut ajouté pour former un Push Pull. Sur ce châssis économique, c'est plutôt inhabituel (voir schéma).


La transition vers le CUC 6000 marquait l'introduction d'une ultime et atypique version européenne du CUC 5365 au cours des années 1994-1995. Les excellentes télécommandes TP 720 et TP 760 remplaçaient la TP 663. De nouveaux modèles apparaissaient, notamment les M63-775/8 Top, ST63-760/8 Top, ST72-760/8 Top, ainsi que le Sydney ST72-772/8 Top. Ce dernier était spécialement conçu pour les grands comptes tels que les hypermarchés. Il est à noter qu'aucun de ces téléviseurs n'était présenté dans une Grundig revue destinée au marché français, bien que leur documentation technique fît partie de l'abonnement de l'époque sur notre territoire. J'ai eu l'occasion de dépanner un ST72-760/8 Top en provenance de Belgique, un véritable OVNI au sein de la gamme Grundig. Cet appareil était enfin équipé d'un module FI NICAM, sans problème rédhibitoire. Il bénéficiait également d'un agréable subwoofer passif. Certaines versions disposaient d'un bloc d'alimentation auxiliaire basique en 9V et 5V/D, permettant l'arrêt complet de l'appareil en veille grâce à un relais coupant la tension secteur. Au cours de ma carrière, j'ai rarement rencontré ce montage sur un CUC 5000. La qualité d'image offerte par le respectable tube cathodique Toshiba A68 KZN 696 X01 avec focus dynamique sur le ST72-760/8Top ne décevait pas. Un châssis aux multiples malédictions qui finissait en beauté, je me devais de le souligner. Vous pouvez consulter son schéma ici ou dans la colonne de gauche.


Le magnétoscope GV 466 EURO HIFI, que j'ai possédé, connut un beau succès d’estime. Tout le savoir-faire technologique de GRUNDIG se trouvait concentré à l’intérieur. Malheureusement, au déballage, mon appareil n’avait pas de son NICAM en mode moniteur avant quelques minutes.  Le remplacement de l'Eprom par la dernière version résolut le problème. Hélas, comme pour de nombreux appareils, il sera affecté par la fragilité de certains transistors CMS, en particulier les BC 858 (B ou C). Sans oublier que ses concepteurs n'allaient pas tarder à être licenciés pour raisons économiques, d'où l'absence de schéma spécifique en PDF. Je mets néanmoins à disposition le schéma officiel du GV 465 EURO HIFI, identique à l'exception de la façade et de la non présence du son NICAM. J'y ai inclus le schéma générique allemand de la série GV 450 EURO avec un module NICAM pour info, en n'omettant pas la documentation de maintenance en français pour la mécanique Turbodrive.


Bernard LEFORT (formateur GRUNDIG de 1973 à 1993) sortait son nouvel outil hors du commun DAR-WIND pour les techniciens. Il ne faisait déjà plus partie de la société Grundig, mais continuait, en freelance, le développement de son aide à la maintenance pour la marque d'outre-Rhin. Bernard (un "ptit" jeune né en 1946) vit désormais une retraite paisible avec sa compagne. Je te remercie d'ailleurs, Bernard, pour le petit mot de sympathie que tu as déposé sur mon livre d'or.


1996.

Châssis (50Hz) CUC 5200, 5305 et le Nicam 90° CUC 5350.
Châssis (50Hz) CUC 6300, 6310 et de haut de gamme CUC 6360 à 6469.
Châssis (50Hz) CUC 7301 basique et sa version évoluée "Evasion" CUC 7300 puis le châssis Nicam 90° CUC 7350.

Châssis 100Hz troisième génération - DIGI 5 Basic (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame).

L’alimentation auxiliaire de 15V, directement câblée sur le châssis principal de ce nouveau 100Hz DIGI 5 Basic, allait vite se confronter à des problèmes de fiabilité pouvant entraîner une rapide carbonisation. De plus, les premiers téléviseurs, parfois taquins et sournois, ne pouvaient être allumés qu'avec la télécommande. Le fait d’essayer par l'interrupteur secteur était susceptible de passer directement le TV en veille en raison d'une sécurité excessive. Il est important de rappeler que le châssis DIGI BASIC ne disposait pas de contact fugitif. Ainsi, lorsque le téléviseur était éteint, son état de fonctionnement (veille ou "allumé") était enregistré dans l'EEPROM. Par conséquent, s'il était en mode sécurité avant l'extinction, il redémarrait dans le même état. Pour rétablir un fonctionnement normal, il suffisait de modifier le condensateur C 58004 dans le circuit de sécurité de 10uF à 22uF/25V. Il ne fallait pas confondre cette panne au même symptôme avec la défectuosité du transistor CMS BC 858B neutralisant le reset du processeur au démarrage par l’interrupteur. CT 80085 était à remplacer, la résistance CR 80083 passait de 0 ohm à 47 ohms et une 1N4148 était rajoutée entre la base et l’émetteur de CT 80085 (anode à sa base). Consultez les schémas ici. Sans oublier ce petit bruit perceptible émanant des HP au démarrage et à l’arrêt du TV. Une fois de plus, une modification était nécessaire afin de mieux harmoniser le reset processeur avec celui du MSP 3410 en rajoutant une diode 1N4148 entre les broches 81 et 5 du processeur (cathode vers la broche 5). Un châssis qui pouvait quand même prêter à sourire. En raison  du rayonnement surpuissant de son alimentation, il pouvait, dans un rayon de 2 mètres, perturber la réception d’une radio FM. Il suffisait de câbler un fil de 2.5mm2 en respectant l’isolation secteur comme indiqué ici pour résoudre ce problème. Cette troisième génération de 100Hz sera dans l'ensemble la plus difficile à réparer.

La fin était proche pour le haut de gamme, toujours à base de DIGI 5 M82-169/9 IDTV. La version PAL PLUS n'était pas loin…


Le manuel d'emploi intégré au TV 100Hz EASY DIALOGUE était en passe de se généraliser. Le but était d'économiser une quantité considérable de papier. Malheureusement, le menu à l'écran manquait d'intuitivité, ce qui décourageait souvent les clients.


Depuis un an, les nouveaux téléviseurs équipés des CUC 6360 à 6469 réintégraient le régulateur TDA 8137, délivrant du 5V commuté (+H) et du 5V direct (+5V/D). Ce circuit intégré télécommandable fut déjà exploité dans les magnétoscopes Grundig depuis 1990, tels que les VS 665, GV 255, 465 et 466 Euro HIFI. Bien que peu fréquent, un court-circuit entre l'entrée et la sortie de cet IC pouvait entraîner la défaillance de nombreux composants et modules interconnectés. Il était essentiel d'assurer un filtrage optimal du 5V afin d'éliminer les parasites à basse fréquence (BF) et haute fréquence (HF) générés naturellement par ce type d"alimentation à découpage. Un filtrage insuffisant pouvait perturber la logique d’un téléviseur, entraînant des anomalies telles qu'un affichage inopiné du télétexte ou un OSD instable avec déchirement des lignes verticales. Je précise qu’un TDA 8137 mal soudé pouvait aussi  faire apparaître le télétexte sans raison. Sur les CUC 6360 à 6369, deux condensateurs de 100nF (C 683 et 684) étaient câblés pour inhiber les interférences HF. Quant aux perturbations BF, elles étaient réduites à néant par les condensateurs de 220uF 16V (C681 et 682). Il était vivement conseillé de les remplacer par des versions 1000uF 16V pour une meilleure efficacité.


Le concept Megatron des téléviseurs haut de gamme, 50 Hz, évoluait pour devenir le Megatron Black Line Plus. Grundig réintroduisait les tubes Toshiba (focus dynamique + modulation de la vitesse de balayage), offrant toujours une qualité d'image exceptionnelle, comme en attestait le ST72-762/9TOP que j'ai possédé. Il est utile de rappeler que ces tubes cathodiques japonais offraient l'avantage d'une dalle parfaitement exempte de poussière grâce au procédé CCS, et garantissaient une durée de vie des canons cinq fois supérieure à celle d'un tube traditionnel. Cela s'est révélé exact avec le temps !


En France, un téléviseur 50Hz plus abordable, équipé du Dolby Prologic, le M61-169/0 DPL doté du châssis CUC 6469, était désormais disponible. Dans cette deuxième génération, il était enfin possible de connecter une enceinte centrale externe, désactivant l’équivalent en interne (voir mon dossier PDF sur le Dolby Surround ici).


La fin de vie du CUC 6000 s’avérait décevante, pour ne pas dire pathétique d'un point de vue économique. Certains modèles d'entrée de gamme étaient à présent affublés d'une pauvre télécommande extrêmement simplifiée, à seulement 7 touches. Le pavé numérique permettant de changer directement de programme était supprimé. Les clients mécontents contraignirent Grundig à remplacer, au cas par cas, l’objet du délit par l'ancienne et excellente télécommande TP 720. A ne pas confondre avec la sympathique petite télécommande TP 15, format carte de crédit, que l'on pouvait obtenir en demandant poliment.


Les récents téléviseurs 50Hz économiques CUC 7301 et bientôt CUC 7303 allaient devoir rapidement faire face à des problèmes d'alimentation à base de MJF 18004C et de son peu fier IC UC 3842N/AN. En raison de tolérances trop serrées, notamment du transformateur d’alimentation, ils refusèrent de démarrer. Il était nécessaire d'agir précisément sur la mesure de limitation du courant collecteur. Ca commençait fort… Sans oublier de renforcer certaines soudures dans le primaire de l’alimentation pour espérer la voir perdurer. Ce fut une hécatombe alors que Philips exploitait la même sans le moindre souci. Grundig se trouvera dans l’obligation d’en créer un kit service. Quand je parlais d’économie, c’était au point de ne pas câbler la prise péritélévision en RVB. Autant dire que l’exploitation d’une console de jeux, ou du télétexte provenant d’un démo satellit était illusoire. Fort heureusement, le châssis était "préparé". Il suffisait de recâbler 9  composants pour normaliser l’ensemble. Quant aux problèmes de mise en veille intempestive causés par une sécurité frein de faisceau SB trop sensible et un TDA 8362A (3Y/N3) à l'identification chroma fantaisiste, c'était franchement abuser.


Un tout nouveau magnétoscope GV 565 EURO HIFI intégrait la Grundig revue 1996 arborant une largeur standard de 38cm. Du 100% Philips. Il comportait une fonction novatrice appelée MEGALOGIC, qui permettait un dialogue intelligent entre le téléviseur et le magnétoscope de la même marque. En pratique, vous aviez la possibilité de reproduire facilement les réglages des canaux d'un appareil à un autre. Le reste de la gamme se déclinait pour la catégorie HIFI en GV 545 EURO et GV 5400 EURO. Le côté mono était assuré par le GV 5055 EURO et les petits derniers en 32 cm de large GV 505 EURO, GV 515 EURO et enfin GV 535 EURO. Des machines sérieuses ou plutôt raisonnables qui conservaient l'AIDC (Auto Identification Durée Cassette), une signature Grundig.


La gamme mono des GV 500 pouvait avoir un comportement imprévisible. Ces magnétoscopes avaient tendance à réagir aux télécommandes des téléviseurs Grundig. Certains clients perplexes se posaient la question de savoir s'ils étaient en train de perdre la raison ou s'ils étaient victimes d’une malédiction. Une situation délicieusement déroutante. Je jouais donc les exorcistes en remplaçant le récepteur infrarouge de leur VHS par une version à 30 Khz (TFMS 5300) qui éloignaient à jamais Belzébuth et autre Lucifer.


La vénérable radio Satellit 700 tirait sa révérence, laissant place au modèle Satellit 900 sous-traité en Inde chez Eton (modèle E1) dès la fin de l'année. Malheureusement, ce nouveau modèle ne reflétait en rien la philosophie de la marque allemande. La fin d'un règne!!!

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Chassis CUC 5365 F non NICAM
Chassis CUC 5365 NICAM europeen
Schematheque Grundig TV Video
M 72-795 9 TOP

TV haut de gamme CUC 7851 (50 Hz) 1995: M72-795/9 TOP.
TV haut de gamme CUC 6380 (50 Hz) 1996: ST84-796/9TOP/LOG.

TV haut de gamme CUC 1982 DIGI 5 2ième génération 100 Hz 1995: M82-169/9 IDTV.
TV haut de gamme CUC 1982 DIGI 5 2ième génération 100 Hz 1996: M82-169/9 IDTV.

ST 84 796 9top log
M 82-169 9 IDTV
GV 466 EURO HIFI

Magnétoscope haut de gamme 1995: GV 466 EURO HIFI.
Magnétoscope haut de gamme 1996: GV 565 EURO HIFI.

GV 565 EURO HIFI
Appareil récompensé par un IF Design AWARD en 1995

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