Retrouvez les revues françaises TV-VIDEO GRUNDIG de 1995 à 1996, en cliquant sur une des couvertures et consultez l'historique ci-dessous. Chaque exemple en gras, a sa photo en médaillon qu'il suffit de survoler pour identification et cliquer pour agrandir. Mon avis de technicien est affiché via une à cinq étoiles sur chaque photo.
1995.
Châssis à plat (50Hz) CUC 5200, 5301, les versions Nicam 90° CUC 5350 et 110° CUC 5365 (sans et avec Nicam).
Châssis à plat (50Hz) CUC 6300 et 6310 puis le futur haut de gamme dans l'évolution des CUC 6360 et 6365.
Châssis à plat (50Hz) de haut de gamme CUC 7851 à 7951.
Châssis à plat 100Hz deuxième génération - DIGI 5 (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). Dossier 100Hz à consulter ici.
■ La version phare du modèle M82 169/9 IDTV, équipée du châssis DIGI 5, subit une évolution en fin de vie pour devenir le M82(a) 169 PAL PLUS au troisième quadrimestre de 1995. Cette adaptation fut réalisée avant que la norme PAL PLUS, en phase expérimentale depuis 1993, ne soit formellement établie, notamment par Grundig. Pendant cette période d'attente, l'option permettant la lecture de cette norme fut verrouillée. En d'autres termes, l'appareil fut incapable de lire une source PAL PLUS provenant d'un magnétoscope dédié, ce qui constituait une situation assez ironique. Pour assurer une totale compatibilité, il était impératif de remplacer à la fois le Feature Box et l'Eprom à la sauce PAL PLUS. Et pour finaliser cette opération, il était indispensable de :
► Relier les embases S-OUT du magnétoscope normalisé et S-Vidéo du TV à l'aide d'un câble Hosiden.
► Par la touche I de la TLC, appeler le menu "Grundig Infocenter" et sélectionner les sous-menus "Fonctions spéciales" puis "raccordements AV".
► Choisir AV 4.
► Appuyer sur la touche Volume + de la TLC afin de faire apparaître l'inscription "PAL PLUS - S VIDEO" à la suite d'AV 4.
► Quitter les menus via la touche I de la TLC.
► Appeler une nouvelle fois le menu "Fonctions spéciales" puis "Services" et saisir le code 8500.
► Activer le point "Seuil de scintillement" (Bottom flutter gate) et régler la barre complètement à gauche à l'aide de la touche "Volume".
► Quitter le "Grundig Infocenter" par la touche I.
► Sélectionner à présent la position de programme "AV 4" sur le TV pour enfin apprécier une réelle source PAL PLUS à condition qu'elle soit d'excellente qualité. Sinon, repasser en AV2 était fortement recommandé afin d'éviter certaines perturbations de l'image.
Les Allemands devaient manifester une forte volonté, étant donné le coût élevé des appareils et les épreuves à surmonter avant de pouvoir bénéficier du PAL PLUS chez Grundig. Un procédé qui s'avérera au final être un échec total.
■ De plus, un problème récurrent de panne d'extinction surnommé "la malédiction" affectait les téléviseurs 50 Hz en causant la destruction répétée du TEA 5101 A (D). Ce problème se manifestait également sur les téléviseurs 100 Hz. Les TDA 6111 avaient malheureusement tendance à rendre l'âme rapidement, principalement sur les hauts de gamme au format 16/9 excessivement coûteux. Pour résoudre de manière durable ce problème récurrent, je vous encourage à consulter la note de service qui résume les mesures nécessaires. Il est important de noter que cette recommandation technique ne fait même pas référence au remplacement des trois résistances en carbone, à savoir R 738, R 758 et R 778, qui sont munies de coupelles métalliques. Ces résistances devaient être remplacées par une version à noyaux en carbone sans coupelles. En raison de leur caractère capacitif, elles étaient responsables des défaillances provoquées par un bref flash sur les TDA 6111. Il était quelque peu surprenant que Grundig ne précisât pas cette information, alors que le problème venait essentiellement de là. Par conséquent, il est fortement recommandé de mettre en œuvre l'ensemble des modifications spécifiées. Assurez-vous également de remplacer impérativement les résistances R 738, R 758 et R 778 sur le module CI tube, d'une valeur nominale de 1K, par des résistances de 1.5K KMW 0411, 10%, 1/2W, équipées de noyaux en carbone et dépourvues de coupelles métalliques à leurs extrémités. Dans le cas contraire, vous risquez de devoir effectuer ces réparations à nouveau dans un délai très court.
■ Cette année, le prestigieux téléviseur E72 911/9 Top, 50 Hz, Porsche, commercialisé dès 1994 à un prix exorbitant, se métamorphosait en 100Hz. Cette nouvelle version E72-911 IDTV accueillait le châssis DIGI 5 de deuxième génération enfin fiable. Malheureusement, l'image perdait de son prestige et devenait assez ordinaire, voire insignifiante lors de mouvements rapides, comme tout 100Hz qui se respecte.
■ Pour la première fois au monde était proposé un TV 100Hz, 55 cm, 90°, le M55-105/9 IDTV (5990 francs), dans l'indifférence générale!!!
■ Grundig fêtait ses 50 ans (1945 – 1995) et étonnement, ça n’apparaîtra que dans la revue 1996… Alors que la naissance de Grundig-Radiowerke GmbH datait de 1948…. Cherchez l’erreur !
■ Le constructeur d'outre-Rhin intégrait la grande nouveauté de septembre 1994, le son NICAM stéréo. Mais, c'était quoi le NICAM? Dans l'hexagone, la norme SECAM L venait d'intégrer la sous-porteuse NICAM à 5.85 MHz dans l'espace inutilisé de la bande luminance des normes L entre 5 et 6 MHz. Ce procédé de traitement de son numérique, inauguré par TF1 dès septembre 1994 sur Paris, était exploité par Grundig dès cette année. Il travaillait sur une fréquence d'échantillonnage plus faible que le CD audio, lui-même fixé à 44.1 KHz sur 16 bits (la règle étant au minimum bande passante X 2). Le NICAM était à 32 KHz en 14 bits avec une compression sur 10 bits affaiblissant sa dynamique. Un signal fort était toujours absorbé par un signal faible, rendant ce procédé incapable de restituer tous les détails. Un mélomane à l'oreille absolue pouvait, à juste titre, dire que certaines harmoniques d'origine avaient disparu lors de la diffusion d'un concert en NICAM. S'il ne devait exister qu'un client comme lui, je l'ai eu!!! La bande passante du NICAM allait jusqu'à 15 KHz contre 20 KHz pour la norme HIFI et son débit était de 732 kbit/s. Les TV Grundig et les techniciens allaient devoir s'habituer au décodage d'un nouveau genre avec ce signal numérique "Near Instantaneous Companding Audio Multilpex" (= Multiplexage Audio à compression/Expansion Quasi Instantanée). Un filtre passe-bande à 5.85 MHz extrayait le signal audionumérique de la FI en direction du démodulateur QPSK (Quadrature Phase Shift Keing). Mais, c'est quoi encore ce gros mot ? Pour faire court, le démodulateur QPSK remettait en place les informations digitales à la réception selon un bordel organisé à l'émission. A la condition de toujours conserver le top de synchro de référence au décodage. Ce fameux QPSK restituait donc les trames numériques du signal audio, que le décodeur NICAM pouvait alors reconstituer en corrigeant les petites erreurs éventuelles et en démultiplexant les deux canaux. C'était po fini. Il fallait encore convertir ces signaux numériques en analogiques par l'intermédiaire de DAC. Encore un petit filtre final et on amplifiait le tout. Je signale que l'ensemble de la procédure devait se faire quasi instantanément. Ca me rappelle mon premier stage chez Philips en 86 à Nancy sur les excellents CD audio mono-faisceaux CDM1. C'était aussi casse-couilles à assimiler qu'à expliquer. Concrètement, j'ai dû avoir quelques pannes sur le NICAM dont, de mémoire, un fort crachement continuel venant de l'IC le plus utilisé pour cette fonction, le fidèle MSP 3410 de chez Micronas (ça ne s'invente pas), également exploité par ITT. On pouvait difficilement se tromper, il n'y avait que lui à gérer le NICAM pendant des années chez Grundig sur une majorité de châssis. Toujours de mémoire, l'entrée son analogique AM devait être pin 55 et le signal audio numérique à 5.85 MHz pin 58 sur la première version non Dolby Virtual. Voir son étude ici ou sur la colone de gauche.
■ L'ATS se généralisait, et le concept MEGATRON poursuivait son évolution, cette fois en exploitant le nouveau tube cathodique de 72 cm au format 4/3 de PHILIPS, intégré dans les téléviseurs haut de gamme à 50 Hz Grundig, bénéficiant d'une image sans échauffement visible à l'écran, grâce à son masque en Invar. Les modèles ST72-761/9TOP et SYDNEY 72ST1772/9 TOP en furent de beaux exemples. Un pas de géant fut réellement franchi avec ce nouveau "Super Flat" "Black Line Style", fabriqué depuis 1993 en 72 cm et depuis 1994 en 63 cm à l'usine française de Dreux. Ce progrès spectaculaire se manifestait non seulement par la planéité de l'écran, mais aussi par une image restituant un noir naturel, jamais observé auparavant, grâce à un procédé consistant à entourer les luminophores "2.0" de bandes noires appliquées sur la surface interne de la dalle (Black Matrix) sans oublier un verre fortement teinté (Black Line). Le plus impressionnant était la qualité des rouges, sublimée par un nouveau phosphore issu des recherches sur les terres rares. Cet ensemble innovant offrait une dynamique visuelle saisissante, avec une brillance éclatante lors des éclairs à l'écran. Ce mérite revenait également aux cathodes dites imprégnées, qui garantissaient un débit constant pendant au moins 20 000 heures de fonctionnement, soit plus de 13 ans de tranquillité à raison de 4 heures par jour. Cette nouvelle structure technique nécessitait un bombardement d'électrons plus puissant que par le passé, faisant passer la THT de 25 kV à presque 30 kV.
Ces écrans, dans leur première génération, intégraient une correction spécifique Nord/Sud, également appelée correction d'ailes de mouette, réalisée grâce à l'ajout d'un module électronique câblé directement sur le déflecteur, avec une fiabilité exemplaire (voir schéma ici), le tout sans réglage. Il faudra attendre quelques années pour voir la seconde génération de Black Line S intégrer cette correction dans le déflecteur (voir note de service pour le remplacement du tube A68ESF002X111 par A68ESF202X111). La maîtrise technologique de Philips à l'époque fut clairement démontrée par sa capacité à relever ce défi. Chez Grundig, après quelques années d'utilisation, on pouvait remarquer à l'arrêt du téléviseur une sorte de souffle que le circuit d'extinction ne parvenait plus à neutraliser. Un moindre mal, avec le recul, quand on considère la fiabilité de ces écrans. Vous pouvez consulter ici l'article du Haut parleur de 1994 sur les nouveaux tubes Philips Black Line Style.
Cette amélioration significative de la qualité d'image fut également rendue possible par l'exploitation du châssis CUC 6365. Bien que sa fiabilité ne soit pas sa qualité première, ce châssis se distinguait par son remarquable traitement vidéo, en partie grâce aux TDA 4685 ou TDA 8376, encore et toujours de chez Philips. Je rappelle que le CUC 6365 fut la réplique économique du très apprécié CUC 7851 F, avec une protection plus rudimentaire en cas d'anomalie autour du TDA 8350Q. Pourtant, ce châssis reste, de loin, l'un de mes préférés.
► Un problème d'incompatibilité avec Canal Plus impacta les châssis CUC 6360 à 6365, qui exploitaient à l'origine le circuit intégré FI image TDA 9811 1Y Philips (schéma du module FI concerné ici), déjà mentionné en détail ci-dessous, avec le maléfique ST55-753 FR/NIC CUC 5350.
► Une anomalie allait perturber certains utilisateurs exigeants des CUC 6360/65. La nouvelle fonction "programmateur timer", très pratique pour sortir de veille la télévision à l'heure souhaitée, dépendait d'une unité de temps. Cette responsabilité incombait à l'oscillateur céramique (Q826) pour générer l'horloge du processeur, malheureusement avec une précision relativement faible et sensible aux variations de température. Il n'était pas rare de constater un décalage pouvant atteindre une demi-heure par rapport à l'heure réelle. Par conséquent, il devenait impératif de le remplacer par un quartz de 16 MHz, sans oublier de substituer les condensateurs C826/827 de 18pF par des 27pF.
► Vous pouvez jeter un coup d’œil à ma modeste restauration d'un Sydney 72ST1772/9Top de 1994 construit en Allemagne et vendu finalement en second choix dans les hypermarchés français (visualisable ici). Vous connaîtrez mon opinion sans détours sur ce châssis atypique, avec tous les détails inhérents à ses différents modules.
► Ou encore, consultez mon dossier condensé créé pour le Grand Livre de DOCTSF sur les CUC 6360 / CUC 6365 à votre gauche ou ici. Le schéma technique se trouvant en bas de cette page.
► Et enfin, j'avais apporté un regard particulier sur les nombreuses pannes du module RVB synchro des châssis CUC 636X à base de TDA 8376. Cette platine avait vu le plus grand nombre de remplacements de transistors CMS de toute ma carrière. Il est indéniable que la qualité d'image était exceptionnelle, je le rappelle, bien que sa fiabilité laissait à désirer. J'avais même compilé un recueil de ces pannes pour l'outil Dar-Wind, conçu par Bernard Lefort, dont vous trouverez le contenu ici au format PDF ou sur la colonne de gauche.
■ Les derniers châssis 50Hz NICAM CUC 636X, CUC 638X et CUC 64XX étaient équipés d'un nouveau tuner de taille réduite, le 2950420121, qui présentait une certaine fragilité structurelle. Même les tristes téléviseurs 100Hz de la série DIGI 5B (+ et ++), ainsi que DIGI 6 jusqu'en 2001, en seront équipés. Fonctionnant sur le même principe que le modèle 2950420101, ce bloc tuner disposait toujours d'une mémoire spécifique pour les accords internes. Vous pouvez consulter ici sa fiche technique.
■ Le TV SPACE FIDELITY (MAX), 55cm, 50Hz, E55-700 TOP/LOG (5000 francs) fut une réussite principalement au niveau audio via un ampli de 100W maximum, réparti sur trois voies avec subwoofer intégré. Le potentiomètre de volume motorisé en façade rappelait l'élégance de certaines chaînes Hi-Fi. Le tube basique en 90° ne pouvait pas faire de miracle. Alors que Philips commercialisait toujours son 55cm 110° d'excellente qualité. Il fallait juste faire très attention lors de la dépose du capot arrière. L'espace entre les enceintes et le CI tube était plus que limité !
■ Le succès ne sera hélas pas au rendez-vous du maléfique ST 55-753 FR/NIC, châssis CUC 5350 en fin de vie. Son traitement NICAM très aléatoire mettra très vite cette erreur de la nature dans les limbes de l'oubli. Même le décodeur Canal plus de l'époque ne décryptait rien sur cette toute première version de module FI NICAM (schéma du module FI maudit). La cause en était l'utilisation d’un nouvel IC TDA 9811 1Y Philips pour la FI image. La version 2Y fonctionnait avec un bricolage digne de MacGyver. Seule une version TDA 9811 3Y, qui apparut bien plus tard, résolut enfin ce problème. L'origine de ce souci pouvait être liée à l'utilisation d'un CAG sur les crêtes du blanc en norme L (si telle était l'option retenue). Procédé peu efficace avec une modulation positive. Les différentes versions (1, 2, 3) représentaient des corrections apportées, le "Y" faisant référence à "Yellow" pour indiquer que le circuit intégré n'avait pas encore passé toutes les étapes de validation pour une production en série (AFD selon le jargon Philips), c'est-à-dire avant de réussir tous les tests de résistance dans des conditions extrêmes (froid, chaleur, etc.). Mais ces circuits intégrés respectaient pleinement le cahier des charges. Ce TDA 9811 permettait également de faire un CAG externe, par exemple un CAG clampé sur le niveau du noir, ce qui était théoriquement le meilleur système en modulation positive. Le problème aurait donc aussi pu venir du fait que l’impulsion de clamp sur le niveau du noir issue de la base de temps ligne (si telle était l'option) ne "tapait" plus au bon endroit quand le décodeur était connecté… En effet, pour qu’un CAG clampé puisse fonctionner avec un TV muni de péritel, il fallait un séparateur de synchro et un générateur d’impulsion de clamp en amont de la péritel. Grundig ne nous donnera jamais le fin mot de l'histoire. C'étaient sans doute des modifications sur le CAG et la boucle PLL qui furent apportées sur la version 3Y par le fabricant hollandais. Merci à MarcelJack pour ses informations sur Philips. Il est difficile de dire aujourd'hui si Grundig avait effectué tous les tests nécessaires avant validation, surtout à une époque où les licenciements massifs se profilaient. Il ne semble pas que cet IC TDA 9811 Philips ait été utilisé sur l'un de leurs châssis. Le constructeur d'outre-Rhin aurait-il été "bêta testeur" sans le savoir ??? Ce fut dommage d'avoir cumulé autant de complications, car ce téléviseur offrait une excellente reproduction chromatique, notamment grâce à l'IC de traitement vidéo U4648B qui succédait avantageusement au TDA 3505.
■ Ce circuit intégré U4648B équipa aussi le châssis CUC 5365F, par ailleurs en fin de règne, via les modèles ST63 et 72-775 Euro sans décodeur NICAM intégré (schéma ici ou dans la colonne de gauche). Grundig intégra un subwoofer assorti d'un filtre passif (crossover) puisant sa source des voies droite et gauche, permettant ainsi de produire des infrabasses de qualité à un coût abordable tout en préservant la diaphonie. Avec l'arrivée de la série du CUC 5000 en 110° dès 1991, les téléviseurs équipés de tubes 63 et 70 cm étaient généralement dotés de l'IC TDA 8214A ou B pour l'étage final trame, renforcé par le seul BD 441 (voir schéma). Cependant, l'avènement des nouveaux écrans 72 cm Black S Philips A68 ESF 002 X11 et Toshiba A68 KZN 696 X01 à focus dynamique (dont le rare ST72-775 Euro de 1995) contraignit Grundig à renforcer encore l'étage de puissance vertical. En plus du BD 441, un BD 442 fut ajouté pour former un Push Pull. Sur ce châssis économique, c'est plutôt inhabituel (voir schéma).
■ Si l'on parle de châssis décrié, le CUC 7350 reçoit la palme d'or dans la catégorie 55cm stéréo 50 Hz. Le ST 55 750/9 Text qui apparaissait fin 1995, était l'exemple parfait de ce que Grundig pouvait offrir à moindre coût. Les connecteurs se faisaient de plus en plus rares, les câblages étaient d'une légèreté extrême, la technologie CMS dominait, et les charges statiques des différents tubes exploités provoquaient des ravages sur l'amplificateur trame TDA 8356. Quant au circuit d'extinction, qui avait déjà causé de nombreux dégâts par le passé, il présentait une fois de plus un risque de destruction des écrans. A noter qu'un casque filaire fonctionnait parfaitement, mais une version infrarouge posait problème. Et encore un ajustement à réaliser, cette fois dans la protection de l'IC BF. J'ai vu tellement de modifications apportées à cette aberration de la nature qu'il serait fastidieux de tout récapituler. Vous pouvez télécharger un PDF contenant les notes techniques principales en cliquant ici. Avec un tel appareil, le travail était assuré, mais la fidélisation des clients était devenue un vœu pieux.
■ La transition vers le CUC 6000 marquait l'introduction d'une ultime et atypique version européenne du CUC 5365 au cours des années 1994-1995. Les excellentes télécommandes TP 720 et TP 760 remplaçaient la TP 663. De nouveaux modèles apparaissaient, notamment les M63-775/8 Top, ST63-760/8 Top, ST72-760/8 Top, ainsi que le Sydney ST72-772/8 Top. Ce dernier était spécialement conçu pour les grands comptes tels que les hypermarchés. Il est à noter qu'aucun de ces téléviseurs n'était présenté dans une Grundig revue destinée au marché français, bien que leur documentation technique fît partie de l'abonnement de l'époque sur notre territoire. J'ai eu l'occasion de dépanner un ST72-760/8 Top en provenance de Belgique, un véritable OVNI au sein de la gamme Grundig. Cet appareil était enfin équipé d'un module FI NICAM, sans problème rédhibitoire. Il bénéficiait également d'un agréable subwoofer passif. Certaines versions disposaient d'un bloc d'alimentation auxiliaire basique en 9V et 5V/D, permettant l'arrêt complet de l'appareil en veille grâce à un relais coupant la tension secteur. Au cours de ma carrière, j'ai rarement rencontré ce montage sur un CUC 5000. La qualité d'image offerte par le respectable tube cathodique Toshiba A68 KZN 696 X01 avec focus dynamique sur le ST72-760/8Top ne décevait pas. Un châssis aux multiples malédictions qui finissait en beauté, je me devais de le souligner. Vous pouvez consulter son schéma ici ou dans la colonne de gauche. Je rappelle tout de même la panne de son en sortie de veille sur la version française enfin opérationnelle de ce CUC 5365 NICAM. L'accroissement variable de la tension d'alimentation était susceptible de bloquer le processeur son MSP 2400 IC 2310. Il fallait alors, sur le module FI, modifier la valeur du condensateur C2370 de 47uF 16V en 220uF 16V sur la ligne du 5V (voir modification ici).
■ En 1993, la France accueillait l'excellente télécommande TP 720, marquant le début d'une nouvelle génération. Peu de temps après, la version haut de gamme TP 760 apparaissait. Dès 1995, une version programmable spécifique, la TP 720 SAT, fut également introduite. Pour celles qui continuent de remplir leur fonction aujourd'hui, il est important de noter qu'elles peuvent être configurées selon 22 modes distincts pour les magnétoscopes et 4 modes différents pour les téléviseurs. La commande des systèmes HiFi Grundig n'était cependant pas prise en charge. Cliquez ici pour en connaître tous les réglages possibles.
■ Un premier combi TVR 3700 FR (3490 francs) de fabrication Philips voyait le jour. No comment !!!
■ Le magnétoscope GV 466 EURO HIFI (5000 francs) [3 moteurs], que j'ai possédé, connut un beau succès d’estime. Tout le savoir-faire technologique de GRUNDIG se trouvait concentré à l’intérieur. Malheureusement, à l'installation, mon appareil n’avait pas de son NICAM en mode moniteur avant quelques minutes. Le remplacement de l'Eprom par la dernière version résolut le problème. Hélas, comme pour de nombreux appareils, il sera affecté par la fragilité de certains transistors CMS, en particulier les BC 858 (B ou C). Sans oublier que ses concepteurs n'allaient pas tarder à être licenciés pour raisons économiques, d'où l'absence de schéma spécifique en PDF. Je mets néanmoins à disposition le schéma officiel du GV 465 EURO HIFI, identique à l'exception de la façade et de la non présence du son NICAM. J'y ai inclus le schéma générique allemand de la série GV 450 EURO avec un module NICAM pour info, en n'omettant pas la documentation de maintenance en français pour la mécanique Turbodrive.
■ Bernard LEFORT (formateur GRUNDIG de 1973 à 1993) sortait son nouvel outil hors du commun DAR-WIND pour les techniciens. Il ne faisait déjà plus partie de la société Grundig, mais continuait, en freelance, le développement de son aide à la maintenance pour la marque d'outre-Rhin. Bernard (un "ptit" jeune né en 1946) vit désormais une retraite paisible avec sa compagne. Je te remercie d'ailleurs, Bernard, pour le petit mot de sympathie que tu as déposé sur mon livre d'or.
■ Max Grundig avait une ambition débordante pour explorer tous les marchés possibles. Ainsi, en 1955, il se lança dans le secteur de la téléphonie avec son premier répondeur téléphonique automatique, le Téléboy visible ici ou sur la colonne de gauche. Ce dispositif était doté d'une annonce préenregistrée de 35 secondes sur bande magnétique et consommait moins d'énergie qu'une lampe de chevet de l'époque. Son fonctionnement nécessitait seulement 3 tubes et était commercialisé au prix de 495 deutsche marks. Mais combien coûterait-il aujourd'hui ?
Pour convertir cette somme dans un premier temps en anciens francs français (FRF) Bonaparte de 1955, il est nécessaire de connaître le taux de change de l'époque. Selon les informations fournies par ChatGPT, ce taux était d'environ 1 deutsche mark (DEM) pour 100 francs français Bonaparte (FRF). Ainsi, pour obtenir le montant en francs français de 1955, il suffit de multiplier le montant en DEM par le taux de change, soit 495 × 100 = 49500 FRF.
En tenant compte de l'érosion monétaire due à l'inflation, le pouvoir d'achat de 49500 anciens francs en 1955 est approximativement équivalent à celui de 1250 euros en 2023, selon les données de l'Insee. Par conséquent, je peux affirmer que ce premier répondeur de l'époque vaudrait aujourd'hui un SMIC.
Je vous présente, uniquement à titre informatif, la gamme Téléphonie 1995 consultable ici ou dans la colonne de gauche de Grundig France, un secteur qui m'était totalement étranger. Il convient de noter que Philips, déjà profondément ancré au sein du groupe allemand, était en réalité le fabricant de tous les produits proposés dans cette gamme. De plus, il y avait déjà une forte tendance à la délocalisation vers l'Asie. Bien que ce domaine me dépasse en termes de connaissances, je me souviens simplement qu'un grand nombre de téléphones répondeurs à cassette Philips avait tendance à nécessiter des réparations fréquentes chez le constructeur, pendant la période de garantie dans les années 90.
1996.
Châssis à plat (50Hz) CUC 5200, 5305 et le Nicam 90° CUC 5350.
Châssis à plat (50Hz) CUC 6300, 6310 et de haut de gamme CUC 6360 à 6469.
Châssis à plat (50Hz) CUC 7301 basique et sa version évoluée "Evasion" CUC 7300 puis le châssis Nicam 90° CUC 7350.
Châssis à plat 100Hz troisième génération - DIGI 5 Basic (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame).
■ L’alimentation auxiliaire de 15V, directement câblée sur le châssis principal de ce nouveau 100Hz DIGI 5 Basic, allait vite se confronter à des problèmes de fiabilité pouvant entraîner une rapide carbonisation. De plus, les premiers téléviseurs, parfois taquins et sournois, ne pouvaient être allumés qu'avec la télécommande. Le fait d’essayer par l'interrupteur secteur était susceptible de passer directement le TV en veille en raison d'une sécurité excessive. Il est important de rappeler que le châssis DIGI BASIC ne disposait pas de contact fugitif. Ainsi, lorsque le téléviseur était éteint, son état de fonctionnement (veille ou "allumé") était enregistré dans l'EEPROM. Par conséquent, s'il était en mode sécurité avant l'extinction, il redémarrait dans le même état. Pour rétablir un fonctionnement normal, il suffisait de modifier le condensateur C 58004 dans le circuit de sécurité de 10uF à 22uF/25V. Il ne fallait pas confondre cette panne au même symptôme avec la défectuosité du transistor CMS BC 858B neutralisant le reset du processeur au démarrage par l’interrupteur. CT 80085 était à remplacer, la résistance CR 80083 passait de 0 ohm à 47 ohms et une 1N4148 était rajoutée entre la base et l’émetteur de CT 80085 (anode à sa base). Consultez les schémas ici. Sans oublier ce petit bruit perceptible émanant des HP au démarrage et à l’arrêt du TV. Une fois de plus, une modification était nécessaire afin de mieux harmoniser le reset processeur avec celui du MSP 3410 en rajoutant une diode 1N4148 entre les broches 81 et 5 du processeur (cathode vers la broche 5). Un châssis qui pouvait quand même prêter à sourire. En raison du rayonnement surpuissant (harmoniques) de son alimentation, il pouvait, dans un rayon de 2 mètres, perturber la réception d’une radio FM. Il suffisait de câbler un fil de 2.5mm2 en respectant l’isolation secteur comme indiqué ici pour résoudre ce problème. Cette troisième génération de 100Hz sera dans l'ensemble la plus difficile à réparer.
■ Vous pouvez consulter mon PDF "DIGI 5B (+ et ++) puis DIGI 6, sécurités et maintenance" sur les nouvelles générations de TV 100 Hz. Ca peut-être utile lors d'une réparation sur ces châssis déplorables. Il n'était déjà plus possible, comme le proposait le DIGI 5, d'initier un diagnostic par simple manipulation en façade afin de détecter un circuit intégré défectueux lié au BUS I2C. L'utilisation d'un oscilloscope devenait obligatoire. C'était d'une mesquinerie sur un châssis principal infesté de composants CMS le rendant peu propice au dépannage. Le seul aspect positif de ces erreurs de la nature était l'ajout d'une sécurité dans le Feature Box en cas d'amplitude trame excessive, prévenant ainsi tout risque de déplacement d'une partie de l'image vers le col du tube, risquant de l'endommager.
■ Le manuel d'emploi intégré au TV 100Hz EASY DIALOGUE était en passe de se généraliser. Le but était d'économiser une quantité considérable de papier. Malheureusement, le menu à l'écran manquait d'intuitivité, ce qui décourageait souvent les clients.
■ Depuis un an, les nouveaux téléviseurs équipés des CUC 6360 à 6469 réintégraient le régulateur TDA 8137 = L 455, délivrant du 5V commuté (+H) et du 5V direct (+5V/D). Ce circuit intégré télécommandable fut déjà exploité dans les magnétoscopes Grundig depuis 1990, tels que les VS 665, GV 255, 465 et 466 Euro HIFI. Bien que peu fréquent, un court-circuit entre l'entrée et la sortie de cet IC pouvait entraîner la défaillance de nombreux composants et modules interconnectés. Il était essentiel d'assurer un filtrage optimal du 5V afin d'éliminer les parasites à basse fréquence (BF) et haute fréquence (HF) générés naturellement par ce type d"alimentation à découpage. Un filtrage insuffisant pouvait perturber la logique d’un téléviseur, entraînant des anomalies telles qu'un affichage inopiné du télétexte ou un OSD instable avec déchirement des lignes verticales. Je précise qu’un TDA 8137 mal soudé pouvait aussi faire apparaître le télétexte sans raison. Sur les CUC 6360 à 6369, deux condensateurs de 100nF (C 683 et 684) étaient câblés pour inhiber les interférences HF. Quant aux perturbations BF, elles étaient presque réduites à néant par les condensateurs de 220uF 16V (C681 et 682). Il était vivement conseillé de les remplacer par des versions 1000uF 16V pour une meilleure efficacité.
■ Le concept Megatron des téléviseurs haut de gamme, 50 Hz, évoluait pour devenir le Megatron Black Line Plus. Grundig réintroduisait les tubes Toshiba (focus dynamique + modulation de la vitesse de balayage), offrant toujours une qualité d'image exceptionnelle, comme en attestait le ST72-762/9TOP que j'ai possédé. Il est utile de rappeler que ces tubes cathodiques japonais offraient l'avantage d'une dalle parfaitement exempte de poussière grâce au procédé CCS, et garantissaient une durée de vie des canons cinq fois supérieure à celle d'un tube traditionnel. Cela s'est révélé exact avec le temps !
■ En France, le téléviseur M61-169/0 DPL, équipé du Dolby Prologic et du châssis CUC 6469, format 16/9, 50 Hz, était désormais disponible. Bientôt, les modèles M82-1690/9 TOP LOG et M70-1690 TOP LOG (CUC 6368...) allaient faire leur apparition. Dans cette deuxième génération, une nouvelle fonctionnalité permettait enfin de connecter une enceinte centrale externe pour les versions DPL, désactivant ainsi l'équivalent interne (voir mon dossier PDF sur le Dolby Surround ici). Cependant, à la différence de la version ST70-169/9 TOP (CUC 7951F) de 1994, cette gamme 16/9, 50 Hz, ne permettait plus une véritable commutation vers le format 4/3. La télécommande proposait simplement trois configurations visuelles :
► Format cinéma : L'écran était entièrement rempli, maintenant la géométrie tout en perdant les parties supérieure et inférieure de l'image. Idéal pour les films au format Cinémascope.
► Format 16/9 : L'image était étirée horizontalement de manière uniforme, étendant ainsi sa géométrie de manière régulière.
► Format Panorama : L'image était étirée horizontalement de manière irrégulière, avec une expansion progressive du milieu de l'écran vers les côtés droit et gauche. Bien que l'image subisse une extension horizontale, la géométrie restait presque inchangée.
■ La décadence du CUC 6000 à la fin de sa vie était franchement désolante, voire pathétique d'un point de vue économique. Certains modèles d'entrée de gamme étaient désormais équipés d'une maigre télécommande TP 710 incroyablement simplifiée, avec seulement 7 touches. Le clavier numérique permettant de changer de programme directement était supprimé. Les clients insatisfaits contraignirent Grundig France à remplacer, au cas par cas, cette aberration par l'ancienne et excellente TP 720. Il ne fallait pas la confondre avec la sympathique petite TP 15, de la taille d'une carte de crédit, que l'on pouvait obtenir en demandant poliment. Les Allemands avaient déjà tenté de tourner en dérision le CUC 5000 de base en imposant l'insignifiante TP 700 visualisable ici à 8 touches. Un châssis qui n'avait nul besoin de cela. Il était parfaitement capable de se ridiculiser tout seul.
■ Les récents téléviseurs 50Hz économiques CUC 7301 et bientôt CUC 7303 allaient devoir rapidement faire face à des problèmes d'alimentation à base de MJF 18004C et de son peu fier IC UC 3842N/AN. Du fait de tolérances trop serrées, notamment celles du transformateur d’alimentation, ils refusèrent de démarrer. Il était nécessaire d'agir précisément sur la mesure de limitation du courant collecteur. Ca commençait fort… Sans oublier de renforcer certaines soudures dans le primaire de l’alimentation pour espérer la voir perdurer. Ce fut une hécatombe alors que Philips exploitait la même sans le moindre souci. Grundig se trouvera dans l’obligation d’en créer un kit service. Quand je parlais d’économie, c’était au point de ne pas câbler totalement la prise péritélévision en FBAS sur les CUC 7301, puis les CUC 7303 et CUC 7305. L'absence de l'IC commutation vidéo IC 2807 (TEA 2114) était vraiment mesquine. Autant dire que l’exploitation du télétexte provenant d’un démo satellit était illusoire. Fort heureusement, le châssis était "préparé". Il suffisait d'ajouter quelques composants pour normaliser l'ensemble. Solutions ici. Quant aux problèmes de mise en veille intempestive causés par une sécurité frein de faisceau SB trop sensible, c'était franchement abuser. Vous pouvez consulter ici un résumé des principaux problèmes rencontrés.
■ Sur ces mêmes châssis économiques (CUC 7301, 7303, 7305...), un binôme innovant gérait les standards SECAM, PAL et occasionnellement NTSC. Un premier circuit intégré, le TDA 8362A, administrait la plupart des fonctions du téléviseur, à l'exception du SECAM, pris en charge par le second CI, le TDA 8395N2. Pour résoudre une panne de couleur sur ces appareils, caractérisés par une majorité de composants montés en surface (CMS), il fallait être un expert en dépannage et posséder au moins un magnétomètre à protons à valves multiples. Vous pouvez consulter ici ou sur la colonne de gauche mon PDF explicatif sur le fonctionnement des TDA 8362A, TDA 8395N2 et STV 8225 de l'époque, une génération assurément complexe. La fabrication d'un châssis CUC 7301F, hors écran, était ultra-économique, ce qui en faisait déjà un produit jetable. Pourtant, le coût de fabrication en Allemagne était supérieur au prix de vente en France en raison de la concurrence. A cette époque, de nombreux châssis furent repris sous garantie par le commercial de la marque, sous l'effet de certaines méconnaissances techniques, tant chez Grundig où le SAV était réduit à peu de choses que chez certains techniciens adeptes du monde d'avant.
Il y a une anecdote à ce sujet : ce châssis rencontra des difficultés avec la première génération des TDA 8362(X) et TDA 8395(XX), notamment en cas de mauvaises conditions de réception. L’identification automatique du commutateur PAL/SECAM était souvent imprécise. Pour résoudre ce problème, Grundig ajouta deux transistors CMS, CT 117 et CT 120, pour neutraliser par mise à la masse la broche 33 du TDA 8362A et éviter ainsi les erreurs de phase de l’oscillateur. Sans cette modification, l’affichage en SECAM pouvait être folklorique, particulièrement au démarrage. Ce montage fut rapidement retiré en raison de son manque de fiabilité et de l’évolution des circuits intégrés.
■ Cette fois-ci, Grundig intégrait dans le châssis CUC 7301 européen (schéma ici), le système ASIS novateur en hôtellerie. Pour plus de détails sur ce procédé interactif, consultez l'année 1994 de la page Grundig France (CUC 6301 asis).
■ Une version améliorée du CUC 7303, baptisée Evasion avec le châssis CUC 7300, connut des problèmes similaires. La gestion des chromas PAL et SECAM s'est avérée également très difficile. Au final, cette version rencontra le même destin que les malheureux CUC 7301 et CUC 7303 sur le plan technique et économique. Pour plus de détails, vous pouvez consulter quelques notes d'information ici.
■ Cette fois , c'était la gamme des TVR 5100 FR (3990 francs) puis TVR 5500 FR (4990 francs) toujours de chez Philips qui arrivait dans nos rayons. Des prix non justifiés à mes yeux, mais une fiabilité dans la bonne moyenne.
■ Un tout nouveau magnétoscope GV 565 EURO HIFI (4500 francs) [3 moteurs] intégrait la Grundig revue 1996 arborant une largeur standard de 38cm. Du 100% Philips. Il comportait une fonction novatrice appelée MEGALOGIC, qui permettait un dialogue intelligent entre le téléviseur et le magnétoscope de la même marque. En pratique, vous aviez la possibilité de reproduire facilement les réglages des canaux d'un appareil à un autre. Le reste de la gamme se déclinait pour la catégorie HIFI en GV 545 EURO [3 moteurs] et GV 5400 EURO [3 moteurs]. Ce dernier connaîtra un petit problème de clignotement chroma SECAM en lecture qui sera vite résolu (voir modification ici). Le côté mono était assuré par le GV 5055 EURO [3 moteurs] et les petits derniers en 32 cm de large GV 505 EURO [3 moteurs], GV 515 EURO [3 moteurs] et enfin GV 535 EURO [3 moteurs]. Des machines sérieuses ou plutôt raisonnables qui conservaient l'AIDC (Auto Identification Durée Cassette), une signature Grundig.
■ La gamme mono des GV 500 pouvait avoir un comportement imprévisible. Ces magnétoscopes avaient tendance à réagir aux télécommandes des téléviseurs Grundig. Certains clients perplexes se posaient la question de savoir s'ils étaient en train de perdre la raison ou s'ils étaient victimes d’une malédiction. Une situation délicieusement déroutante. Je jouais donc les exorcistes en remplaçant le récepteur infrarouge de leur VHS par une version à 30 Khz (TFMS 5300) qui éloignaient à jamais Belzébuth et autre Lucifer.
■ La vénérable radio Satellit 700 tirait sa révérence, laissant place au modèle Satellit 900 sous-traité en Inde chez Eton (modèle E1) dès la fin de l'année. Malheureusement, ce nouveau modèle ne reflétait en rien la philosophie de la marque allemande. La fin d'un règne!!!
TV haut de gamme CUC 7851 (50 Hz) 1995: M72-795/9 TOP.
TV haut de gamme CUC 6380 (50 Hz) 1996: ST84-796/9TOP/LOG.
TV haut de gamme CUC 1982 DIGI 5 2ième génération 100 Hz 1995: M82-169/9 IDTV.
TV haut de gamme CUC 1981 DIGI 5 2ième génération 100 Hz 1996: M82-169/9 PAL PLUS.
Magnétoscope haut de gamme 1995: GV 466 EURO HIFI.
Magnétoscope haut de gamme 1996: GV 565 EURO HIFI.
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