Les documents commerciaux et techniques des B12/D12.
Thomson et ses septièmes châssis couleur français B12/D12.
Le B12, lancé en premier dès 1978, fut initialement conçu pour des tubes de 36 à 55 cm (90°), sans prise péritélévision. Celle-ci fut ajoutée un an plus tard, à l’image du D12 qui, lors de sa sortie en 1979, en était déjà équipé.
Grâce à cette gamme, Thomson pouvait enfin produire de petits téléviseurs, alors qu’auparavant, l’entreprise importait et "rebadgeait" des modèles Sanyo dès 1975, puis des JVC fabriqués en Malaisie, pour répondre à la demande croissante de téléviseurs portables. Il n’exista donc jamais de châssis B11 pour tubes 90°.
Le châssis D12 offrait une alternative économique au D11 à thyristors, enfin fiable, mais onéreux. Cette nouvelle série fut également la première chez Thomson à intégrer une alimentation à découpage et un balayage ligne à transistor de type "BU". Les tubes PIL 110° étaient toujours promus sous le doux nom GEANCOLOR, rien que ça, dans les publicités de l’époque. D'après mes souvenirs, le téléviseur tout écran Thomson C67-591 trônait dans les studios des journaux d'Antenne 2. Je le trouvais particulièrement moche, comparé à la superbe version arrondie de chez Continental Edison.
Certains petits modèles conservaient toutefois leurs fameuses huit touches sensitives, souvent capricieuses dans les environnements humides ou gras, avec des préréglages intégrés dans un tiroir escamotable, élégamment qualifié d’"octopotentiométrique" par la publicité. On trouvait par ailleurs, selon les versions, six touches mécaniques ou huit touches douces de meilleure facture. Quant à la télécommande à infrarouge, ce fut encore un luxe chez ce constructeur.
Créative Commons CC BY - NC. 2009. Pas d'utilisation commerciale. Grundig passion. RVB - CHARLEVILLE-MEZIERES (08) et CHAUMONT (52)
1978 (B12)
1979 (D12)