C'était tout simplement le grand frère de l'ICC1, spécifiquement conçu pour les tubes 110° type P.I.L. S4. Sa caractéristique la plus distinctive résidait dans le tripleur, désormais intégré au THT (DST). En Europe, il exista un vidéoprojecteur Thomson TVP-01 équipé d’un châssis ICC2P, doté cette fois d’une véritable alimentation à découpage PA-TVP.
Les documents commerciaux et techniques de L'ICC2.
...
...
Thomson et son neuvième châssis couleur français ICC2.
Créative Commons CC BY - NC. 2009. Pas d'utilisation commerciale. Grundig passion. RVB - CHARLEVILLE-MEZIERES (08) et CHAUMONT (52)
1981
L'ICC2 fonctionnait sur la base de l'ICC1, à quelques nuances près, compte tenu de la nature des écrans. Sans oublier le téléviseur haut de gamme HIFI Brandt en photo ci-dessus qui nécessitait quelques adaptations. Les circuits intégrés étaient communs, hormis les commandes de synchros, uniquement chapeautées par le TDA 2593F, et l'ampli trame par le TEA 1020. La commande Est/Ouest, incontournable sur ces tubes à déflexion 110°, était pilotée par un classique modulateur à diodes via une commande par transistor BF 760.
On découvrait une alimentation fondée sur le procédé "découpeur Boost", défini dans le chapitre précédent consacré à l'ICC1, dont l'électronique avait été renforcée pour faire face à l’augmentation de la consommation énergétique due aux écrans de 56 cm et 67 cm. Le mode "Boost" élevait U2 à 135V à l’aide d’un montage spécifique intégrant un comparateur UA741 et une impulsion de retour ligne commandant le "hacheur". Toutefois, la durée de conduction était déterminée par un thyristor, que l’UA741 verrouillait dès que la valeur de référence était atteinte. En cas de problème de régulation, le thyristor bloquait le découpeur, et le téléviseur fonctionnait en mode basse tension, se contentant alors de l'unique alimentation redressée et filtrée issue du transformateur (merci à Guy). Ce renforcement se justifiait notamment par l’essor, à l’époque, d’un amplificateur BF Hi-Fi mono très en vogue, dont l’appétit pouvait rapidement devenir conséquent. Les ICC1 et ICC2 n’intégraient pas encore l’utilisation du bus relié au processeur, contrairement au futur ICC3, qui n’exploitera pas pour autant le bus I²C de Philips. Toutefois, le cut-off automatique, destiné à assurer la stabilité des couleurs en fonction de l’usure du tube, était déjà présent dès l’ICC1 comme chez Grundig depuis le CUC A.
Mise à jour du 18/03/2025