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Mise à jour du 30/11/2024

Les documents commerciaux et techniques de L'ICC3.

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Créative Commons CC BY - NC. 2009. Pas d'utilisation commerciale. Grundig passion. RVB - CHARLEVILLE-MEZIERES (08) et CHAUMONT (52)

1983

Thomson et son dixième châssis couleur français ICC3.

Dans la profession, on saluait généralement le sérieux de l'ICC3 (PAL/SECAM en 90°), désormais géré par I.M BUS (ITT intermétal, à trois lignes données/horloge/validation). Contrairement au BUS I²C de Philips (SDA, SCL), les infos ne circulaient pas en continu, mais étaient "latchées" (merci à Guy pour cette précision). Une longue filiation s'était établie, incluant notamment l'ICC32 (multistandard) ainsi que les ICC35 et ICC36 en 110°. Cette génération marquait la dernière utilisation du "découpeur Boost" dans l'alimentation, une technologie dont la définition figure dans le chapitre ICC1. Le châssis se reconnaissait aisément par son gros condensateur chimique CP11 (470 μF/250 V), souvent de couleur jaune ou noire, fixé à l’horizontale par un collier Rilsan. Celui-ci se trouvait vers l’écran, à droite du châssis (vu de l’arrière). Il était également reconnaissable à son bloc blindé tuner-FI MTS 4000S. Ce dernier, exploitant les SDA2002 et SDA2101 pour la synthèse de fréquence et le TDA4426 pour la FI vidéo, s’avérait plus fiable que les solutions proposées à l’époque par Grundig.


Le module décodeur SECAM était pris en charge par l’IC Panasonic AN5630, inconnu en France. Plusieurs variantes de platines FI son existaient, telles que les MAM30M/CT et MAM3200M. On rencontrait également les sous-ensembles de commande PSF3000 et PSF3001M. Le traitement vidéo était assuré par le classique et respecté TDA3506 (avec cut-off automatique), tandis que les synchros étaient confiées au très courant TDA1950.


Les châssis destinés aux écrans à déflexion 110° (ICC35, ICC36...) intégraient le TDA4610 pour la commande Est/Ouest, dédiée au modulateur à diodes. Le balayage trame reposait sur un thyristor, souvent l'ESM740, peu répandu à l’époque. Avec les années, celui-ci pouvait provoquer une mise en sécurité de l’alimentation (battements) ou un tassement de l’image dans sa partie supérieure, accompagné d’un sifflement provenant du THT. De nouvelles pannes susceptibles de dérouter les néophytes en dépannage. Enfin, le balayage ligne, plus traditionnel, s’appuyait sur un transistor.