Au début des années 70, Thomson lançait le châssis CBB6, qui apportait quelques modestes améliorations. Ce châssis intégrait enfin un THT avec tripleur pour une gestion optimisée des hautes tensions, tout en conservant l'utilisation de tubes à vide dans le balayage ligne, avec la pentode EL509 pour l’amplification et une EY500 pour le circuit de récupération.
Les documents commerciaux et techniques du CBB6.
Revue commerciale si possible.
...
...
...
Thomson et son deuxième châssis couleur français CBB6.
Le CBB6 se distinguait par son ergonomie en façade, dotée de deux potentiomètres rotatifs et de quatre curseurs linéaires. La section Chroma était désormais entièrement transistorisée, marquant une transition vers des circuits plus modernes. Par ailleurs, les tuners VHF et UHF, enfin équipés de varicaps et associés à un clavier mécanique avec potentiomètres intégrés aux six touches, devenaient la norme, tandis que d'autres fabricants, comme Philips, optaient pour des systèmes à tiroir rétractable. Les écrans de 67 cm offraient une surface d'affichage légèrement plus grande que les 66 cm aux coins arrondis des TVC4 et TVC5 de la Radiotechnique. Les versions de 56 cm chez Philips et Thomson utilisaient le même type de tube A56-120X, un choix standard pour les écrans de taille moyenne à l'époque. Malgré ces avancées, le réglage de pureté pouvait demeurer complexe, indiquant que certains défis persistaient chez Thomson.
S’il devait y avoir un bref résumé technique : le CBB6 était doté d'une concentration statique, avec des convergences également statiques par aimants rotatifs et des convergences dynamiques utilisant des selfs et des potentiomètres bobinés. L'électronique nécessitait encore des lampes, tandis que le tube cathodique était équipé d'une protection magnétique externe. Une CTP était responsable de la démagnétisation au démarrage.
Créative Commons CC BY - NC. 2009. Pas d'utilisation commerciale. Grundig passion. RVB - CHARLEVILLE-MEZIERES (08) et CHAUMONT (52)
1971