L'ICC4
Mise à jour du 22/10/2024
Le châssis ICC4 de Thomson - Brandt, introduit en 1985, apportait des améliorations significatives à la qualité d'image et à la fiabilité, tout en réduisant les composants et les réglages en usine, la consommation électrique et la chaleur interne. L'innovation majeure résidait dans le procédé Stabicolor, qui équilibrait les couleurs en temps réel grâce au microprocesseur vidéo, permettant de corriger automatiquement l'usure du tube cathodique. Les trois processeurs intégrés (commande, vidéo et synchronisation) offraient des avantages techniques supplémentaires, tandis que la commodité d'utilisation était renforcée par l'introduction de la clef électronique et de la mise en veille automatique en fin d'émission.
Vous pouvez consulter l'article du haut-parleur sur la fonction Stabicolor sous les deux textes.
Les documents commerciaux et techniques de L'ICC4.
Revue commerciale si possible
A venir
A venir
Thomson et son onzième châssis couleur français ICC4.
Ce châssis se caractérisait par une conception intégrée, utilisant des techniques avancées et des technologies de pointe. On y retrouvait l'usage généralisé de composants miniatures de type "melfs" de 6x2 mm et "chips" de 3x2 mm. La gestion de l’ensemble reposait sur un traitement numérique, avec un microprocesseur central assurant le contrôle des divers éléments à travers de véritables bus de communication et de données. Le dialogue entre le microprocesseur, le tuner (à synthèse de fréquence), la platine de commande et le vidéoprocesseur se réalisaient donc directement par signaux numériques.
Le téléviseur intégrait désormais une alimentation à découpage, de taille réduite, contribuant à la compacité globale du châssis. Il existait d'ailleurs un kit de dépannage. Le contrôle de la partie puissance était pris en charge par un processeur dédié, lequel gérait trois types de signaux pour piloter les circuits de balayage horizontal (transistor), vertical (thyristor) et la régulation de l’alimentation haute tension. Un système de sécurité permettait d’assurer la protection de l’appareil. Cette approche allégeait le châssis d’environ 2 à 3 kg, tout en réduisant la consommation à 60 W. Une fonction de clé électronique rendait le téléviseur inutilisable à partir du clavier en cas de verrouillage via la télécommande, par une simple pression prolongée de quatre secondes sur la touche veille. En outre, le téléviseur passait automatiquement en mode stand-by après cinq minutes d’absence de signal, à l’exception du mode AV (magnétoscope).
Différentes variantes étaient prévues, incluant la télécommande infrarouge, le multinorme LL'/BG/I, l'export BG mono/stéréo, le décodeur Antiope, le multistandard PAL/SECAM/NTSC, ainsi que les réseaux câblés conformes aux normes CCETT et CATV.
Créative Commons CC BY - NC. 2009. Pas d'utilisation commerciale. Grundig passion. RVB - CHARLEVILLE-MEZIERES (08) et CHAUMONT (52)
1985